J'ai détesté.
Bien que superbe dans sa réalisation..
..Le film joue sur cette horrible nostalgie des 80's, pousse le concept de "name-dropping" putassier à son paroxysme, rend l'univers si caricatural que même les vannes ne sont pas drôle et pose même parfois quelques soucis ou questionnement sur la cible dont ce gloubi-boulga de "pop-culture" est destiné..
Pas à moi. Trop facile, trop grossier, trop évident, trop tout..
[BEWARE]
Si les 100 millions de références traversent le champs visuel toute les 2 secondes ou s'installent plus longuement le temps d'une séquence, elles ne sont jamais défini de façon subtile ou utile.
Ca en fait peut être jouir certains, moi je ne saisis pas l’intérêt du racolage, et encore moins le besoin d'essayer de me flatter alors que j'ai amplement digéré toute cette culture depuis 30 ans.
Alors wé, génial on peut voir Robocop, Hello Kitty, ou ça fait référence à Buckaroo Banzaï (qui est un sombre nanar hein, mais dans le film il semble tellement adulé, comme toute les autres oeuvres peu importe leurs qualités) et watmilles trucs comme le glaive de Krull pendant 1/2 secondes.. Ca remplit peut être le quota qualité des "fanboys"..
Mais la descente vers l'écriture inepte survient dans la partie Shining..
Si jusqu'à là j'appréciais plutôt l’expérience (la course était bien réfléchi, basé sur une structure, règles et codes de jeux vidéo, et même de script apparaissant une fois les paliers dépassés), je me suis effondré d'ennui lors du passage trop aguicheur de Shining, et ça a perduré..
Ready Player One use aussi de quasiment tout les poncifs inhérent au blockbusters, de son propos à sa théma parce que son aventure est basique et ses enjeux s'effacent carrément au profit d'un spectacle grandiloquent mais complétement puéril..
[BEWARE CAREFULLY SPOILER]
Tout un bloc des Piles/Maisons explosent avec sa tante dedans hein, mais bon osef, pas le temps pour le dramatisme on veut voir l'avatar à la Final Fantasy et ses cheveux flottant relou lancer un Chucky comme un item dévastateur, pendant que des milliers de perso générique tel des Orcs, des Harley Quinn,des Gears Of War, des Battletoads, Tracer, bref trop de caméo dont le Geant de Fer se battant contre un Mechagodzilla, tandis que le Japonais médite avant de se faire un skin de Gundam et de mourir comme un Samouraï..
Wouhou, on était pas du tout dans le gratos et superfétatoire, ça va.. Oo
Je ne parlerais pas de la vision caricaturale de ce futur qu'on se frappe depuis les 90's, de la technologie VR, pas envie, la flemme, il y a déjà des termes existant pour ça :
- Imagerie fantasmé Hollywoodienne -
Comme le fait de passer outre tout effet de cinétose pour la majeure partie de la population, d'avoir un tapis roulant 90° "Omnitrucpoil" pour se déplacer sans danger mais le reste des gens le font dans la rue sans risque.. Sans se casser la gueule. Etc..
Et en bonus, le métrage se targue d'une morale incroyablement insultante sur ce que "nous les geeks" (sic), serions ou avons besoin de comprendre..
[ATTENTION SPOILER GLISSANT]
Si le Père fondateur de "l'Oasis" est la représentation type du nerd à lunette, semblant être neurasthénique quand il communique, timide et puceaux évidemment, c'est encore plus insultant de l'entendre dire au personnages principal/le spectateur, "*qu'il faut savoir vivre dans la réalité pour avoir un bon repas/vivre pour de vrai"..
Parce qu'on est forcément des idiots asociaux, m'voyez.. ;)
Je chie depuis des années sur ces procédés nostalgico-aguicheur, comme si nous étions incapable d'avoir un quelconque recul sur notre propre culture, et au vu de la hype et du succès critique du film, c'est apparemment le cas..
Bravo, bel exploit, je pourrais même résumer tout ce que je hais dans le film en cette image du pouce de Terminator 2 qui s'enfonce dans la lave en mode tire-larmichette et qui a probablement faire frissonner la "génération-doudou".
Oui. Je pense encore et toujours, qu'on mérite bien mieux que ça.
Edgar Wright, viens nous sauver. Putain..