Il y a peu de choses pertinente dans cette épisode profitant pleinement de l'engouement du 1er.
techniquement irréprochable, je le concède, mais vacillant dans toutes les facilités d'usage propre à une suite blockbusterisante.

Schwarzy n'est plus au service d'un film, c'est le film qui est à son service, ce qui reste très rédhibitoire pour ma part.
Du coup l'oeuvre manichéenne, dramatique, pessimiste et 1er degrés de son prédécesseur disparait au profit d'un optimisme et d'un humour hors de propos amplifié par un Schwarzenegger esquissant ses sourires en coin au grand bonheur de ses fans..
On ne tue pas on blesse (grièvement, un mec en chaise roulante, devenu légume c'est toujours plus propre qu'un mort, hein), ça fait des clin d'oeil et des "fais moi confiance", à l'image fantasmé d'un paternel badass comme tout les mômes ont désiré dans leurs rêves les plus valorisant.
(Moi j'ai pas eu de papa, c'est surement pour ça que je fais preuve de cynisme envers cette icône tellement mièvre et belle qu'elle me donne envie de vomir.)
(Uh uh.)
Puis, un acteur n'est il pas censé jouer un rôle au lieu de se mettre en avant par son statut hyper bankable ? c'est le rôle du T-800 que j'aurais aimé voir pas celui de Schwarzy jouant son propre rôle..

Complexe d'Oedipe inversé et crise d'adolescence rebelle au milieu, forçant le clichés et surement l’énorme empathie du public ciblé.
J’étais moi même adolescent à l’époque, pourtant je n'ai pas vu en Furlong/son rôle plus de profondeur que celui du gosse ayant son jouet grandeur nature.
A la limite de l'insupportable avec ses punchlines préfabriqués tel que "cool !" ou "Hasta la vista baby !".

Mais on ne change pas une recette qui a marché, on reprend le même schéma :

- Le film débute par l’arrivée de 2 protagonistes (un gentil/un méchant) /check/
- Le méchant cherche sa cible, le gentil doit la protéger /check/
- Le gentil est plus faible que le méchant /check/
- La scène de poursuite finale est une véhicule lambda et un gros truck pour le méchant /check/
- Tout ce termine dans une usine /check/

Les cohérence se perdent tout comme les justifications scénaristiques :

- Le T-800 apparait les cheveux en brosse.. (pourquoi ? revoyez le 1er pour explications)
- De même pour l'envie irrépressible d'avoir des lunettes de soleil, la machine étant pris dans la tendance, l’esthétisme, qui aidera probablement à réussir sa mission hein..
- La justification du retour dans le temps du 1er n’était elle pas que les Machines avaient perdu la guerre ? quelle est celle dans cette épisode ? (je vous laisse redécouvrir la réponse dans le 3, mouarf !!)
- Un "alliage polymimetique" n'est il pas du métal pour autant ? où est encore une autre façon de désamorcer la justification précédente du passage dans le temps ? Peu importe de nouvelles suivront avec la série.

En parallèle à ses défauts d’écriture, Terminator 2 s'enfonce dans l'exploitation du fan service faisant perdre tout sens critique, quoi de plus flatteur que d'entendre le groupe à la mode "Gun's and Roses" lors d'une séquence de gunfight y faisant référence grossièrement en faisant tomber au sol la fleur symbolique..

Non ce film n'est pas culte pour ma part, il n'est qu'un copié/collé de celui qui en mérite justement le statut.
Profitant d'une réalisation très soigné et pourtant tournant en rond, T2 occulte toute dramaturgie et dramatisme pour laisser place à un optimisme flou, qui ne se comblera jamais..
Pour preuve, une suite a suivit le pas, ainsi qu'une autre et qu'une série.
Et quelle suites.. il est tout autant important qu'elles justifient (avec commodité) les points de cette épisode, ceci explique bien la médiocrité que je pointe du doigt.

Plus tard, Cameron avait dit qu'il s'agissait d'un remake officieux, c'est pire encore, puisque toute théorie crédible de suite en perd son sens.

Avant le spectacle c'est le propos qui m’intéresse.
Avant l'acteur, c'est le rôle qu'il joue qui en fait la force.
Ici je n'ai jamais eu ni l'un, ni l'autre..

T2 c'est divertissant, rigolo mais ce n'est justement plus en rapport avec le 1er film.
Linsky
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le 23 oct. 2010

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Linsky

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