"Durant des siècles, le Monde-Mère a étendu son empire au travers de la conquête militaire de la galaxie" mais il a mystérieusement le brusque besoin d'exploiter une petite communauté de fermiers, colonie reculée sur une lune aux frontières de cette même galaxie ...
Deuxième film entièrement numérique réalisé par l'ancien publiciste après l'insignifiant Army of the Dead, A Child of Fire est une nouvelle expression assumée de son cinéma sans subtilité.
Le métrage n'est qu'un inélégant enchainement de scènes, semblable à une suite de niveaux de jeu vidéo ...
Difficile de cette façon de faire passer la moindre émotion.
Comme d'autre part l'œuvre n'est composée quasiment que d'hommages (proches parfois du plagiat) et d'une incessante répétition de clichés, elle perd très rapidement le moindre intérêt.
Le divertissement n'est pas absent, l'action généreuse et le devenir des protagonistes ne laisse pas indifférent.
La distribution n'est pas très heureuse, Sofia Boutella est peu crédible quand elle s'emporte, et guère plus corporellement. La majorité de ses partenaires semblent eux n'avoir été recrutés qu'à l'apparence.
La diversité des peuplades et des espèces a ici tout son sens.
Le bestiaire est convaincant mais désuet, peut-être trop influencé ...
Les dialogues sont d'une banalité consternante.
Les costumes - d'influences asiatique, antique ou germanique - sont réussis, sans originalité.
Les décors, environnements et effets spéciaux sont soignés, de la fumée cachant bien souvent la profondeur de champ.
La musique (héroïque, de rigueur) composée sur le plateau fait honnêtement son travail d'ambiance.
La terne conclusion du récit n'augure guère de surprise pour sa suite.
La Force tu maitriseras ...