Bruce Willis 55 ans, Morgan Freeman 73 ans, John Malkovich 56 ans, Helen Mirren 65 ans, Brian Cox 64 ans, Ernest Borgnine 93 ans au moment du tournage.
Sorti la même année qu'"Expendables" (également avec Willis), il y fait parfois penser : soit une troupe d'acteurs et d'actrice, incarnant ici des ex-agents de la CIA, qui prouvent qu'ils en ont encore sous le pied.
Evidemment, le script a peu d'importance, il s'agit simplement pour le spectateur de voir ce casting véritablement complices foutre des tatanes, surtout dézinguer du méchant.
Et du début à la fin, c'est savoureux : le tout début montre le quotidien d'un Bruce Willis apathique, lui qu'on a connu autrefois comme héros d'action, vivant une romance téléphonique avec une téléopératrice interprétée par Mary-Louise Parker (que j'ai trouvé assez agaçante, pas aidée par une voix française horripilante, l'un des rares défauts du film).
Lorsque tout à coup, l'action entre en scène et en deux coups trois mouvements, on voit Willis dégommer trois mecs dans sa maison. Aujourd'hui, 12 ans après, surtout après avoir appris l'état de santé de l'acteur, c'est salvateur et bien sur nostalgique.
Se comprenant traqué, il va embarquer de force la téléopératrice de son cœur et va retrouver ses anciens compagnons (Freeman sympa en vieux lubrique, Malkovich Le plus gros point fort du film totalement hilarant (le voir le temps d'un plan se cacher dans un arbre façon Kadoc dans "Kaamelott" est un sommet), Mirren qui se régale clairement à se servir de guns, Brian Cox génial avec un accent russe, et même Borgnine sympa en archiviste) pour tenter de comprendre pourquoi ils sont traqués.
Pendant tout le film, on s'ennuie pas, entre deux scènes d'actions et quelques punchlines, quelques touches de romances bien sympas.
Bref, "Red" est une excellente parodie des films d'actions et d'espionnage et voir ce casting s'amuser est un vrai bonheur du début à la fin. Qui plus est, la mise en scène de l'allemand Robert Schwentke élégante et dynamique, laisse toute latitude pour savourer le show.