Un des rares films qui m'avait ému aux larmes à l'époque de sa sortie...
La scène finale où l'on voit Brad Pitt et Anthony Hopkins s'éloigner doucement en montant cet escalier sous les yeux de Claire Forlani les yeux embués, au son de "What a wonderful world" version orchestrale... j'ai rarement vu une scène aussi cinématographique et émouvante.
Le pitch de "Meet Joe Black" est déjà une brillante idée en soi, et l'histoire qui se développe autour de ce synopsis reste sobre et efficace, sans tomber dans le pathos le plus larmoyant.
Gros point fort du film, sa distribution impeccable : Brad Pitt était encore un acteur qui savait choisir ses rôles, Anthony Hopkins se montre très émouvant, la fragile Claire Forlani trouve ici son meilleur rôle (d'ailleurs sa carrière n'a jamais décollé par la suite), et Jake Weber campe un méchant pervers et charismatique.
Seul défaut, le film est très très long, même si le tempo lent nécessaire à la montée progressive de l'émotion rend les quelques longueurs acceptables.