Un vampire à la niche
Dracula, c’est censé être le prédateur ultime. Un seigneur des ténèbres qui te fait frissonner juste en entrant dans une pièce. Mais ici, on est plus proche d’un daron aigri qui enchaîne les caprices de diva qu’un véritable monstre nocturne. Nicolas Cage, en vampire capricieux, balance du grand n’importe quoi comme s’il voulait fusionner Béla Lugosi et Jim Carrey sous acide, et étonnamment, ça fonctionne. Parce que Cage, c’est comme le Roquefort : ça pue, c’est fort, mais quand c’est bien dosé, ça tabasse.
L’assistant du diable en thérapie de groupe
Renfield, c’est le gars paumé qui découvre qu’après 200 ans à faire les courses de son patron, il a peut-être droit à un peu de respect. En gros, c’est un intern en CDI chez Amazon qui se rend compte qu’il peut aussi claquer sa démission. Le film joue à fond sur la relation toxique maître-serviteur, et franchement, voir un sbire de Dracula assister à une réunion de soutien pour dépendants affectifs, c’est un délire qui valait le détour. Tu t’attendais à un carnage, tu te retrouves à suivre un vampire domestique qui apprend à dire non.
Du sang, du gore et du pétage de nuque
Chris McKay ne fait pas semblant : ici, ça explose, ça se démonte et ça repeint les murs façon Doom Eternal. Les scènes d’action sont millimétrées et tellement exagérées que John Wick lui-même dirait « wow, calmez-vous les mecs ». Entre les démembrements grandioses et les projections d’hémoglobine à la Tarantino sous Redbull, ça tabasse. C’est généreux, c’est violent et c’est fait avec amour, comme une bonne baston dans un PMU un samedi soir.
La mafia ? Ah ouais, c'est vrai, y’a un scénario
Le film a un arc narratif avec des mafieux, mais soyons honnêtes, on s’en bat le steak. C’est là, ça meuble, ça permet à Renfield de taper du sbire à la pelle, mais personne n’a payé son billet pour voir un polar de seconde zone. L’intérêt, c’est la relation tordue entre Cage et Hoult. C’est un peu comme si Dark Vador et Palpatine réglaient leurs comptes chez le psy en lançant des vannes.
Awkwafina, la flic qui fait le taf (ou presque)
Elle est là, elle fait son boulot, elle a du répondant, mais franchement, on sent qu’elle a capté qu’elle joue dans un film qui ne tient que sur le charisme de ses deux Nicolas. Elle apporte un peu de fraîcheur, mais soyons honnêtes, c’est pas elle qu’on retiendra. C’est la pote marrante du groupe qui fait le taff sans jamais voler la vedette.
Conclusion : Un chaos jouissif qui mord au bon endroit
Renfield, c’est la série B ultime : débile, généreuse, et foutrement jouissive. Si t’attends du grand cinéma, passe ton chemin. Mais si t’as envie de voir Nicolas Cage en Dracula sous coke et Nicholas Hoult casser des bras avec une patate d’hyperactif, c’est ton film. Le genre de délire qu’on mate avec une bière et des potes, en rigolant comme des cons entre deux éclats de cervelle.
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