Délire comico-gore divertissant avec un Nicolas en mode "full Cage" (donc impossible, comme souvent, de dire si sa performance tient du lard ou du cochon), "Renfield" s'amuse gentiment avec les clichés du vampirisme en adoptant le point de vue du compère de Dracula et de ses difficultés à gérer sa relation toxique avec le célèbre comte (accroche intéressante sur le papier).
Hélas derrière quelques gags bien sentis (les groupes de parole ; le paillasson "Welcome") et des effets gores efficaces (des bras utilisés comme arme ou un arrache de visage par exemple; dommage que leurs impacts soit amoindris par l'utilisation de CGI), le soufflé retombe rapidement; la faute à une mise en scène lourdingue hyper tape à l'œil (tous les effets et tics lors des combats) et à une sous-intrigue poussive autours de mafieux, de corruption policière et et d'une flic en quête de vengeance.
Il est évidement cocasse de découvrir ce film après le "Nosferatu" de Robert Eggers où Nicholas Hoult tenait un rôle proche (Thomas Hutter/Jonathan Harker) en version drama; il n'est d'ailleurs pas interdit de le trouver ici plus à l'aise dans un registre comique.