Resident Evil : Apocalypse par Florian Bodin
Là ou le premier long-métrage réussissait à poser une ambiance particulière et à avoir une certaine classe dans les gunfights, cette suite à préférée conserver les mauvais côtés et retirer les quelques bons qu'il y avait auparavant.
C'est bien dommage car comme le laissait présager le dernier plan du précédent film, on était en droit de s'attendre à une véritable ambiance de guerre civile humains contre zombies. Mais non, à part deux, trois explosions et des hordes de zombies qui se déversent sur les soldats d'Umbrella, qedal.
De plus cette fois-ci, le film mise tout sur l'action et oublie encore un peu plus le scénario. Et le peu qu'on l'entrevoit, on comprend pas grand chose à ce qui passe. Alors on pourrait se réjouir d'avoir un max de gunfights quand on à vu que W.S Anderson c'était pas trop mal débrouillé pour ça, mais là c'est Alexander Witt, et faut croire qu'il connait pas grand chose au domaine.
C'est brouillon, à la limite de l'illisible parfois. Et même si quelques scènes sont plutôt intenses, ça n'a plus cette classe que l'on pouvait trouver dans le premier volet. C'est aussitôt vu, aussitôt oublié.
Bref ce second épisode aurait pu vraiment crever le plafond en proposant un background de fou et continuer sur la lancée du premier, mais non, on à préféré encore une fois sacrifier le fond pour un produit bas de gamme et sans intérêt. Ah si, j'oubliais, Sienna Guillory m'a donné envie de me toucher là ou c'est pas bien pendant une bonne partie du film. Un peu comme Jill Valentine dans le jeu en somme.