Monument du cinéma, ce Retour vers le futur est un classique culte, connu de tous, tant et si bien que je ne perdrais pas mon temps pour le décrire, je donnerais seulement mes impressions de manière brève.
Alors, pour être tout à fait honnête, ce n’est pas un film que j’adore, ce n’est pas un film que j’ai visionné 40 fois, non, ce n’est pas vraiment ma madeleine de Proust, pour autant, je reconnais bien volontiers toutes les qualités ingénieuses de cette production, qui est terriblement efficace, de l’introduction (Marty et l'enceinte) jusque dans le dénouement (Marty découvrant sa nouvelle vie). Oui, Robert Zemeckis a réalisé une œuvre brillante, grâce à une histoire de saut dans le temps qui s’inscrira comme une référence, et un soin minutieux apporté à tous les détails.
Les qualités sont nombreuses, une histoire captivante, des rebondissements étonnants, une action intense (Doc au sommet du clocher), un humour tendre, des scènes d’émotions, à la limite de l’inceste, tout ce qu’il faut pour titiller notre sens des limites, et enfin des acteurs géniaux, il faut bien le dire.
Michael J. Fox est vraiment hyper cool dans ce rôle, tous les petits garçons du monde on du souhaiter a un moment ou a un autre l’avoir comme copain. Mais c’est bien sûr Christopher Lloyd qui donne tout son piquant au film. Sa performance est irrésistible, c’est bien simple, je l’admire dans ce film. Tout m’éclate chez lui, son look déluré, ses expressions irrésistibles, sa personnalité affreusement lunaire. Non, vraiment, le film lui doit beaucoup, je crois. Lea Thompson se démarque également grâce à son attitude de sainte ni touche aux hormones qui la démangent. Seuls Crispin Glover et Thomas Wilson me laissent un peu perplexe. On ne peut pas dire que ces deux-là font des miracles. À vrai dire, ils sont même plutôt mauvais.
Il y a quelques défauts qui me dérangent dans ce film. Le scénario a trop tendance à mettre Lorraine Baines en difficulté avec Biff, un genre de prédateur sexuel banalisé. Je dois avouer que cela me met mal à l’aise à chaque fois. Les personnages sont trop caricaturaux, mais vraiment trop. Surtout ce pauvre George McFly qui nous fait littéralement pitié et que l’on n’arrive pas à prendre en empathie tellement il est navrant dans sa description. La musique du film est également un aspect qui ne me marque pas particulièrement. Heureusement, il me semble que la suite rattrape le coup.
Voilà, pour ce que je pensais du film, qui a sans doute était critiqué par tous les membres de ce site (ahah). Ma critique se perdra donc dans la masse, mais qu’importe, c’était une étape obligatoire dans mon marathon des chefs d’œuvres du cinéma.