Nick Styles fait une brillante carrière dans la police depuis qu’il a arrêté un dangereux psychopathe. Depuis, tout lui réussit, une charmante épouse, deux enfants et devient même procureur général. Pendant ce temps-là, Earl Talbot Blake purge sa peine de prison et rumine sa vengeance. Il n’en démord pas, année après année, il le sait, il se vengera, jusqu’au jour où il parvient à s’évader de prison et est bien décider à lui ruiner aussi bien sa carrière que sa vie privée.
A la réalisation, on retrouve Russell Mulcahy, plus habitué à réaliser des clips pour Elton John, Duran Duran ou encore The Tubes. Si son nom ne vous dit rien, on lui doit tout de même deux classiques des années 80, à savoir Razorback (1984) & Highlander (1986). Avec Ricochet (1991), on sent très clairement que le film a le cul entre deux chaises, oscillant entre le thriller et le fantastique à la limite du bis. Avec d’un côté, ce psychopathe sacrément dérangé face à un flic à qui tout réussit, et de l’autre, on se retrouve avec un film qui vire à 180°C dans le grand n’importe nawak, avec une scène improbable où des détenus se battent en armures de papier façon Highlander, mais c’est surtout la fin qui viendra nous achever, la séquence de trop à mes yeux, celle du duel en haut des tours, où tout y est exagéré.
Le film n’en reste pas moins intéressant à suivre sur toute la durée (exceptée sa fin), on apprécie la façon avec laquelle les personnages sont amenés à évoluer chacun de leur côté pour mieux se retrouver par la suite. Des séquences assez craspecs viennent contrebalancer avec l’univers du film « plus classique », on pensera notamment à la séquence de l’évasion des prisonnier (mention spéciale à la scie circulaire).
Reste au final le plaisir d’y retrouver un très sympathique quatuor d’acteur (Denzel Washington, John Lithgow, Kevin Pollak & Ice‐T) au cœur d’une intrigue qui tient en haleine tout en étant clairement trop invraisemblable pour pleinement séduire.
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