Un troisième Opus, pour ce qui n'était au départ qu'une modeste série B ? Après Pitch Black et Les Chroniques de Riddick, Vin Diesel rempile pour un épisode plus proche du premier, un Western futuriste où notre Furyan est en mode survie. En effet, si le deuxième volet lorgnait du côté de Star Wars, étendant son univers, celui-ci se recentre sur notre personnage favori dans une sorte de huit clos à ciel ouvert.
Riddick est un peu un John Rambo de l'espace, c'est un dur à cuire qu'on aurait tord de contrarier. Essayez donc de lui trancher la tête, alors qu'il a les mains liées, votre lame pourrait se retourner contre vous. Abandonné sur une planète hostile, celle-ci devient un terrain de chasse idéal pour notre guerrier solitaire à la vision nocturne. Exploitant au mieux la faune locale, scorpions géants mi-reptiles, chiens sauvages exotiques, Riddick apprivoise les plus dangereuses créatures, de quoi réserver quelques pièges pour les malheureux mercenaires qui veulent sa peau.
Riddick reste un film d'initiés, si l'on a pas accroché l'ambiance particulière du premier, on risque d'étre un peu perdu. L'histoire est peu légère pour tenir la distance d'un long métrage, il s'agit ici plutôt d'une nouvelle ou d'un intermède relançant l'intérêt pour ce personnage, en attendant de plus palpitantes aventures. A noter, la présence de Dave Bautista, peu connu alors, et de la charmante et athlétique Katee Sackhoff (Starbuck dans Battlestar Galactica) dont la fin suggèrait une plus longue collaboration... La suite Furia verra t'elle enfin le jour ?
"Mettez Dieu en dehors de tout ça, il serait déçu de la suite."