Laissé pour mort sur une planète hostile, Riddick doit tout faire pour survivre, quitte à appeler des chasseurs de primes à la rescousse...
Reconnaissons une belle ténacité de la part de l’acteur/producteur Vin Diesel, puisque 9 ans après « Les Chroniques de Riddick », le fugitif nyctalope est de retour, toujours mis en scène par l’efficace David Twohy. L’échec financier du précédent film oblige toutefois de revoir les ambitions à la baisse : fini le « space opera » sombre et épique, on revient cette fois-ci à une série B bien burnée telle que l’était « Pitch Black » en son temps, ce qui permet toutefois d’afficher une violence plus graphique à l’écran.
La 1ère partie du film s’avère réjouissante, nous parachutant sur une planète sauvage et désertique, où Riddick découvre en même temps que nous un écosystème menaçant, peuplé de créatures cauchemardesques. Les effets spéciaux sont très réussis, avec notamment tout ce qui concerne le dressage du chien extraterrestre, proche du lycaon. Le survival tourne ensuite au western avec l’arrivée de deux équipes de chasseurs de primes qui vont devoir s’associer pour venir à bout d’un Riddick en mode « croquemitaine ». L’ensemble devient alors plus classique, mais très plaisant à suivre. Il est en effet particulièrement amusant de voir cette tripotée de grosses brutes n’en mener pas large face à un seul homme, dont Katee « Starbuck » Sackhoff en tireuse d’élite lesbienne, bien sexy et badass en distributrice de pains dans la gueule !
Malgré toutes ces bonnes intentions, le film peine tout de même à décoller vers les sommets, s’embourbant un peu vers la fin, et en restera donc au niveau du bon petit « actioner SF », divertissant et brutal comme il faut. Reste que ce « Riddick » devait servir à relancer la franchise, mais n’a malheureusement pas fait d’étincelles au box-office américain, si bien qu’avec tout ça, on n’est pas près de voir l’Anteverse ou la planète Furya, et c’est quand même bien dommage.