Au cœur du récit, trois enfants se lancent dans une quête apparemment anodine : obtenir une tarte aux myrtilles pour débloquer l’accès à la télévision. Mais sous cette prémisse légère se cache une aventure où chaque geste, pensée ou émotion va se charger d’une gravité enfantine.
Visuellement, le film est une splendeur artisanale, un conte de fées moderne où les décors et la lumière texturée semblent baigné d’un éclat magique. Cette esthétique puise dans des sources variées et consciemment intégrées : l’énergie ludique de Wes Anderson, la mélancolie de Miyazaki, ou la nostalgie des aventures des années 80, comme The Goonies.
La structure du film évoque une quête, où chaque étape, à la mesure d'un conte, dévoile une nouvelle couche d’émerveillement et de réflexion. L’enfance y est magnifiée comme une période de mystères incessants.
Malheureusement, les adultes qui croisent le chemin des enfants semblent bien insipides et les scènes d’opposition, peu inspirées, affaiblissent parfois le souffle épique du récit. Mais ces faiblesses, bien que récurrentes, peinent à éclipser la puissance d’un film qui émerveille.