Patrick Swayze joue ici un philosophe qui vagabonde de boulot en boulot, et il se trouve que c'est un peu star en tant que videur de boites de nuits. Sa soif de liberté (et un gros chèque) vont l'emmener dans une petite ville, où règne un homme d'affaires qui a la mainmise dessus, mais le truc, c'est qu'il convoite une jeune infirmière, qui va tomber dans la coupe mulet de Patrick...
Soyons clairs ; ce n'est pas un bon film, mais il y a une espèce de jouissance au 36eme degré de voir de tels clichés, avec le méchant forcément très méchant (Ben Gazzara, qui vient chercher son chèque), le pote du héros, forcément au passé alcoolique (Sam Elliott et ses cheveux longs), et la blonde de service, Miss Kelly Lynch.
Enfin, il y a Patrick Swayze, que je trouve plutôt bon, mais qu'on n'arrive pas à voir en salopard ; mais non, ici, il est philosophe ET videur, un JCVD avant l'heure, qui pratique les arts martiaux, et qui va défendre la veuve et l'orphelin dans la ville que dirige d'une main de fer Ben Gazzara...
Mais ça ne suit pas sans déplaisir, avec de la baston générale, un type qui survit à 4 coups de fusil, du mullet à gogo, du gros ventre, et une ambiance délicieusement 80's.
Cela dit, est-ce pour ses qualités "autre" que le film a un tel culte en Amérique ? Ou alors, je n'ai pas dû voir cet hymne à la gloire du videur de boite de nuit ?