Egérie de me voir plus belle en ce miroir
Filmer une jolie femme durant deux heures, le cinéma devrait se contenter de ce principe la plupart du temps.
Et diantre que Shannyn Sossamon est belle (son nom, c'est pas possible par contre, faut faire quelque chose, et comme je suis dévoué comme garçon, je propose de l'épouser : Shannyn Pruneau, c'est pas mal non ?).
Bref, grâce à la plastique de ma future, Road to Nowhere atteint les 6 d'entrée de jeu (et oui je sais, la vie est injuste).
Pour le reste, la classique mise en abîme du film sur le cinéma (qui d'habitude m'emmerde plus qu'autre chose) marche plutôt pas mal. Essentiellement du fait du scénario nébuleux, voire lynchien. Monte Hellman se plaît à nous perdre dès les premières minutes (attention faut être un peu concentré).
Quand on connaît la vie (mouvementée) du bonhomme, l'aspect autobiographique saute aux yeux. Et contribue à l'empathie pour ce film.
Road to Nowhere a été tourné avec un appareil photo (Canon 5D), et le rendu est étonnant. Et si c'était ça la révolution cinématographique de ce début de XXIe siècle et non la 3D ?