raise and raise again, until the lambs are fit for slaughter
Beurk. Nombreuses erreurs qu'un médiéviste classique n'apprécie pas : Philippe Auguste, pas défiguré le moins du monde qui ENVAHIT l'Angleterre, bordel ! Et la Magna Carta évoquée dès la première année du règne de John Lackland. Et, loin de moi la misogynie, mais y'a quand même une sacrée incohérence quand une noble dame dont la seule occupation est la gestion de son domaine, revêt une cotte de mailles et enfourche un canasson pour aller se battre, et puis arrive carrément sur le lieu de la bataille avec DES ENFANTS (!) qui sont venus à pied alors que c'est à des lieues du Nottinghamshire.
Alors le travail d'héraldique, de crédibilité des décors, des pratiques, admettons, le boulot était déjà fait sur Kingdom of Heaven.
Mais franchement, le recours à la vieille ficelle de l'héritage paternel pour que le héros fasse un truc que les scénaristes avaient du mal à justifier (on se demande pourquoi d'ailleurs), la redécouverte de son histoire, la maxime écrite et l'empreinte de mains qui fait revenir la mémoire vivace d'un souvenir enfoui, c'est trop.
Ridley Scott m'a déçu. J'ai même attendu une version longue qui comme pour Kingdom of Heaven bonifierait le tout et le rendrait plus digeste, mais non. Le quart d'heure en plus n'apporte rien.