Mon Dieu que c’est mauvais quand même quand on y pense... ça devrait être interdit de filmer comme Kevin Reynolds, d’abuser du grand angle et des atmosphères enfumées comme un clippeur fou des 80’s et de fausser le jeu en balançant dans la bande son des bouts d’une chanson qui avait réussi à l’époque à être plus célèbre que le film ce qui ne facilite pas la concentration et l’immersion vu qu’on s’attend à tout moment à voir apparaître un canadien et sa guitare…
C’est fou ce qu’il était mou ce Kevin Costner même au sommet de sa très brève starification, et que c’est triste d’être sérieux comme ça tout du long avec une nuque longue d’allemand de l’est et le bâton de petit-jean avalé par le fondement.
Etait-il nécessaire de rajouter de nulle part le rôle éculé de l'oriental plein d'honneur et de sagesse ? Bon, ici, c'est Morgan Freeman qui tient la place du Maure, alors on pardonne un peu, ça redonne un peu de vie à l'ensemble, c'est toujours meilleur une galette au Sarrasin, surtout armé d'un coupe-chou pareil...
Comme il est misérable le personnage du pauvre Christian Slater et comme on aurait pu agréablement s’en passer tout à fait…
Faut pas croire, déjà bien avant Waterworld le méchant de BD est en complet porte-à-faux avec le reste du film, ce qui fait que, même si on aime bien Alan Rickman et qu’il a l’air de beaucoup s’amuser, de notre côté, c’est pas vraiment ça, surtout avec la vieille sorcière moisie…
C’est dommage mais Mary Elisabeth Mastrantonio me laisse absolument frigide avec son cou de cygne à rallonge et ses dix-huit couches d’une chevelure impardonnable… Je ne vais pas non plus me rabattre sur la ronde teutonne qui lui sert de dame de compagnie, tout de même…
Mais foutrebleu, c’est sympatoche quand même un type qui vit dans la forêt avec un arc et des flèches et qui se fabrique des cabanes dans les arbres, avec un cuissot de chevreuil qui rôti sur la broche et la production alcoolisée d’un moine gras qui ne l’est pas moins.
Et ça suffit presque…