Le trailer de Robocop donnait clairement envie mais pas le bon tempo.
Ce n'est pas un film d'action et encore moins un film d'anticipation.
Oui ça cogne. Oui ça parle du futur.
Mais encore une fois, c'est un divertissement sympathique auquel il manque beaucoup de profondeur.
Surement plus plaire ; surement pour éviter d'en perdre en chemin.
Ce que j'aime bien, c'est la modernisation du mythe Robocop.
Pendant qu'une fange entière de fans scandent le meurtre de l'excellent film de Verhoeven, ils passent à côté de la modernité du film. On est dans futur proche. La ville ne compte plus : c'est la dualité homme/machine. La dualité entre l'intelligence artificielle et la conscience humaine qui prime. La froideur et la perfection du logiciel robotique contre le logiciel humain. L'ordre contre le chaos. La rigueur contre l'erreur.
Finalement ce que ça montre, c'est que la technologie ne résoudra pas les problèmes.
Il faudra toujours (enfin, pour l'instant) des hommes pour la concevoir, et l'arrêter.
Il y a des défauts dans tous les cas, machines ou pas machines.
La question est : quel futur veut-on ?