A ma grande surprise, ce n’est pas la catastrophe annoncée. On sent très vite (dès les scènes introductives...voire dès le logo de la MGM, en fait) que Padilha, malgré tous les problèmes de tournage rencontrés, a réussi à instiller de l’ironie dans son film (notamment en ce qui concerne l’interventionnisme américain et leur sentiment de toute-puissance).
On y trouve aussi quelques bonnes idées, absentes de l’original (Robocop vu comme une véritable créature de Frankenstein)…et d’autres forcément moins bonnes, que l’on n’est pas étonné de retrouver dans un blockbuster actuel (prépondérance relou de la famille, obligation de montrer 80% du temps le visage de Murphy, musique dégueulasse, avec mention spéciale à la reprise du thème de Poledouris particulièrement salopé).
Mais les scènes d’action sont bien foutues (tout en évitant le schéma classique du blockbuster, puisqu'il n'y a pas de véritable méga scène d'action en guise de climax), c’est largement moins con que ce que l’on voit d’habitude dans le genre…et il y a Michael Kenneth Williams qui, cette fois, ne meurt même pas !