Rochester, le dernier des libertins par trevorReznik
Mon dieu que ce film est laid ! L'image est tellement crade qu'on croirait que c'est tourné avec un téléphone portable de première génération, mais le pire c'est qu'on sent que c'est volontaire et assumé car on tient là un bel exemple de posture Arty (c'est pas ça qui est important, car Rochester, c'est de l'Art -notez la majuscule- et pas du cinéma -notez la minuscule-). Du coup, tant qu'à faire, c'est aussi assez prétentieux et ennuyeux. Pourquoi est-ce qu'on irait s'embêter à faire un effort sur la photographie, sur la direction d'acteurs (Depp est en complète roue libre, mais il n'est pas tout seul) ou sur le rythme ?
Le réalisateur a même réussi l'exploit de rendre Johnny Depp moche (il est pourtant censé interpréter un séducteur de premier ordre) : la faute à la coiffure ? Au maquillage ? On ne sait même plus.
Pour faire court, au lieu d'avoir un chef d'œuvre, on a l'impression de regarder un clip de Mylène Farmer réalisé par Laurent Boutonnat (je n'ai pas vu Giorgino, mais l'idée que je m'en fais est très proche de ce film).