Malgré sa réalisation plutôt correcte, le jeu de Stallone acceptable et des décors crade juste comme il faut, j'ai été franchement déçu par ce film.
Et j'en suis le premier navré, parce que ce film a vraiment pas mal d'atout. Visuellement, déjà, l'ambiance sordide dans lequel vit Rocky est franchement bien retranscrite ; tout est pourri autour de lui, ses amis, son boulot, son quartier, son appart, tout, vraiment, mais il y a un îlot dans cette crasse : le magasin d'animaux et Adrienne. J'y reviendrai.
Rocky, c'est une version un peu décalé du rêve américain, le succès de son protagoniste tient bien plus au hasard qu'à son talent. Oh, oui, à la fin, il prouve qu'il a mérité d'avoir sa chance, mais il n'est en rien responsable de son succès, et ça, c'est bon. N'importe qui peut réussir aux USA pourvu de gagner à une loterie, j'aime ce message :)
Mais voilà, il y a la relation Adrienne / Rocky qui ne passe pas.
Rocky est un lourdaud pénible qui ne doit son succès qu'à sa très lourde insistance, et quand finalement Adrienne accepte (ou plutôt, ne refuse pas assez fermement...) de monter, c'est en la bloquant à l'intérieur et en lui imposant sa présence impressionnante qu'il lui vole un baiser.
Non.