Déchiré entre l’œuvre et la chair, hanté par l’idéal, ce Rodin austère domestique les affres de la passion pour sublimer son geste créateur.
Un film un peu austère pour ce personnage habité par la passion de la perfection, dévoré par ses œuvres. C'est comme s'il n'y avait plus de place pour la passion charnelle, amoureuse , notamment dans sa relation avec Camille Claudel que j'aurais aimé plus tourmentée , plus intense. On présente une relation triangulaire entre l'art et 2 femmes et c'est parfois trop elliptique pour lui donner vraiment son intensité . En revanche, le réalisateur met en scène le travail de l'artiste et la puissance intime de la création .Vincent Lindon , marmoréen , habité par les gestes du sculpteur est parfait.