Même s'il a vieilli, tant formellement que thématiquement (l'indéniable dimension chrétienne du récit - le personnage du prêtre est un pur martyr - et surtout la vision ouvertement mélodramatique de Rossellini marquent l'âge du film), "Rome Ville Ouverte" reste un film absolument inoubliable, pour la beauté de certaines scènes : celle, fameuse, où Anna Magnani courant derrière le camion avant d'être abattue, ou les scènes de torture dans les bureaux de la Gestapo, tellement artificielles et tellement crédibles… [Critique écrite en 1999]