Une daube prétentieuse qui n'a absolument aucun sens mais qui prouve que ce qui peut être une idée cool pour un clip d'électro (comme on peut s'en rendre compte dans la dernière scène avant le générique) ne l'est pas forcement pour un long-métrage.
Quand aux belles images du 5D, elle montre en effet que n'importe quel quidam qui sait l'utiliser peut faire des choses esthétiquement chouette. Dupieux se vante d'être son propre directeur de la photo... un travail qui ne doit pas être très compliqué dans un désert de jour. Mais encore faut-il savoir maîtriser les raccords de mouvement, de lumière ou faire la mise au point...
L'ensemble du film repose sur un monologue d'ouverture qui aurait pus me convaincre si il n'était pas en fin de compte très incohérent. Pas d'histoire, pas d'émotion, juste du cynisme, des idées vaines et un réalisateur qui se fout de notre gueule sans s'en cacher (et apparemment, beaucoup de gens aime ça). On est impassible face à un pneu psychopathe, et être impassible devant un film, c'est vraiment pas une bonne chose du tout.