Cette comédie fantastique qui entremêle intelligemment 2 genres habituellement peu compatibles a remporté un énorme succès en 1984, de même que la chanson "Ghostbusters" de Ray Parker Jr est devenue un énorme tube en servant beaucoup la promo du film à l'époque, je m'en souviens, on était en pleine période clippomania à la télé, le clip passait presque en boucle. Avec le temps, le film est donc devenu culte, et peut-être plus encore à l'annonce du reboot de 2016 avec son équipe féminine. En tout cas, la réussite de S.O.S. fantômes tient à cet équilibre entre le délire le plus complet des événements et le sérieux avec lequel sont abordées les situations ; de ce décalage naît le comique, les fantômes font à la fois sourire et frémir. Les Fx pas trop mal pour 1984, sont quand même plus souvent drôles, les situations sont délirantes, les gags sont inégaux mais à tendance hilarante, grâce à une mise en scène inventive et des acteurs déchaînés, car c'est ça l'autre grande force du film, l'interaction entre Dan Aykroyd, Bill Murray, Harold Ramis et ce fou de Rick Moranis, est excellente, leurs personnages d'ahuris farfelus font sourire parce que tout en étant à la limite du débile, ils prennent leur tâche très au sérieux et sont assez efficaces dans leur mission salvatrice avec tout leur attirail, même s'ils dévastent complètement les décors (la scène poilante de l'hôtel). C'est pourquoi on ne peut pas oublier Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spengler dans leur vieille ambulance recyclée. Un grand éclat de rire indémodable, qui entraina une suite un peu moins tonique. Alors désormais, "who you gonna call ? Ghostbusters !".