- Moi qui y suis né (1), je suis à la fois passionné par et inévitablement tatillon quand il s'agit de films sur le Sahara.
- Moi qui ai une petite fille de 6 ans (1), je me retrouve plus ou moins dans l'obligation contractuelle et morale de voir avec elle TOUS les films d'animation.
- Moi qui suis un intello prétentieux élevé par les Cahiers du Cinéma (2), les noms d'Omar Sy, Louane, ou Ramzy ne provoquent en moi qu'une profonde indifférence, mêlée d'un léger agacement.
- Moi qui aime beaucoup les serpents (1), je me suis toujours demandé pourquoi ces aimables créatures n'avaient jamais été les protagonistes du moindre film pour enfants (peut-être parce qu'il est impossible de les représenter de manière vraiment intéressante sans trahir leur véritable comportement anatomique ?).
- Moi qui ai toujours eu la digestion paresseuse (3), j'adore piquer un petit roupillon devant un film qui n'arrive pas à stimuler mon intérêt.
- Moi qui suis un français (4) râleur, je me demande toujours pourquoi, dans le Cinéma, on paie des scénaristes qui ne sont pas capable d'écrire une histoire cohérente et logique. Je me dis donc que si je faisais mon boulot comme eux, je serais certainement au chômage...
- Moi qui suis un athée qui plus est sourcilleux quant il s'agit de signes religieux (5), je me suis demandé quel génie du Marketing avait eu l'idée de représenter le capuchon d'un cobra comme un voile, sur l'affiche de "Sahara", pour attirer le client.
- Moi qui n'ai rien trouvé d'intéressant à dire sur ce film (6) à la banalité vertigineuse, j'ai réussi à écrire ce qui pourra passer auprès d'esprits généreux pour une sorte de critique.
- Moi qui ai désormais un petit-fils (1), on ne peut pas dire que je rugisse d'enthousiasme à l'idée de la décennie de films d'animation à regarder en sa compagnie qui m'attend.
(1) véridique !
(2) fait confirmé par les "diskike" de nombreux visiteurs de ce site...
(3) fait corroboré par mon médecin généraliste.
(4) photocopie de ma carte d'identité disponible sur demande.
(5) ne me lancez pas sur le sujet, hein !
(6) et ne venez pas me parler d'allégorie sur le racisme et les classes sociales, par pitié !
[Critique écrite en 2017]