Le tandem Nakache, Toledano s'attaque à l'une de préoccupation majeure de la France, l’immigration. Samba suit le parcours de cet immigré dans une France qui ne lui tend pas les bras. Bon alors tout cela part d'un bon sentiment, celui de montrer l'autre comme un être humain qui n'a rien de différent des autres. Ses préoccupations sont les mêmes que celles des gens du pays dans lequel il se trouve. Mais encore une fois le tandem n'arrive pas au but fixé. Le traitement est trop maladroit, là où le sujet demanderait un vrai doigté il n'y a que de grosses ficelles mal tendues. C'est long et laborieux. Aborder un tel sujet demande une écriture fluide et minutieuse, il n'y a ni l'un ni l'autre dans samba. Tout est gros et mal écrit, des personnages aux situations, rien ne fonctionne. On frise la caricature constamment. Si l'intention est présente on regrette le manque de subtilité dont fait preuve le duo. Omar n'arrive pas à tenir l'accent sénégalais, plus la scène est longue plus il le perd. Samba s’avère raté sur toute la ligne. Nakach et toledano sont deux incapables.