Un film c’est comme une phrase, il faut un sujet, un verbe et un complément pour comprendre ce qui est exprimé. Dans Sans Filtre il y a une tonne de sujets, de verbes et de compléments et, au final, on ne comprend pas le message du cinéaste. C’est bourré de symboles bien lourdingues, les ascenseurs et les escaliers pour évoquer les différences sociales, le vomi et le caca pour la condition humaine, la femme de ménage qui devient cheffe, j’en passe et des meilleures.

On a droit à un festival de citations sur le socialisme, le marxisme et le capitalisme, on se croirait aux Grosses Têtes avec son Qui a dit ? J’ai lu quelque part que c’était un film sur la fin du patriarcat… euh… pas évident pour mon petit cerveau, c’est tellement lourd comme démonstration. Au début on est dans un film d’Altman, on penche ensuite vers Bunuel, un Bunuel en fin de vie, pas trop en verve, puis on termine sur un mauvais épisode de Koh Lanta mais sans Denis Brogniart et sans l’épreuve des poteaux. Voilà, Palme d’Or à Cannes pour ce Gloubi Boulga de 2h20 (!) bien indigeste. Le réalisateur est peut-être génial, c’est possible, mais ça ne saute pas aux yeux, pas aux miens en tout cas. Que vient faire l’excellent Woody Harrelson dans cette galère… ce yacht pardon ? Mystère du cinématographe.

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le 25 mars 2024

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