Avant tout, il s’agit de deux termes : tristesse et consolation, autrement dit une ode au chagrin de ceux qui restent.
Le héros n’est qu’un fantôme dans sa propre vie, le spectre qui hante les couloirs vides de son immeuble et qui devient littéralement l’ombre de lui-même.
Avec une grande douceur et une réelle affection pour son personnage, le réalisateur choisit de faire se côtoyer le fantastique et le psychologique sans jamais donner d’explications didactiques alourdissantes et nous laisse choisir où nous voulons aller, vers une hantise salutaire ou une folie bienfaisante.