L'histoire a le pouvoir de captiver les spectateurs, tout en conservant les éléments universels. Parce que les gens sont différents, ils ne peuvent pas se comprendre ni être gentils pour les autres même dans la famille. Les gens sont souvent découragés parce que la société peut être encore moins compréhensive que la famille. Puis vient la mort, qui frappe tout le monde un jour, et la séparation, et ils ne peuvent pas rester ensemble pour toujours. Les relations incomplètes finissent.


L'histoire est racontée par quatre personnages : le protagoniste Adam, ses parents et son petit ami. Le roman original du film est le même que celui du film japonais “The Discarnates”(1988) fait par Obayashi Nobuhiko, le défunt réalisateur. Le roman original s'inspire de la coutume estivale, « obon », où la famille se réunit pour accueillir l'âme des ancêtres décédés.

Le film britannique, réalisé par Andrew Haigh, est facilité par l'apparition des parents décédés et leur dialogue avec Adame comme dans « Hamlet ». Il est révélé qu'il y avait une distance psychologique entre le père et le fils avant sa mort. En effet, le père évitait le dialogue avec son fils, qui était victime de brimades.

La scène finale au restaurant est excellente.

La situation avant que les parents retournent dans le monde des morts est montrée moment par moment dans la conversation. La tristesse de la séparation inévitable est transmise au spectateur. L‘acteur, Andrew Scott, âgé de 47 ans, joue psychologiquement le rôle d'un enfant de neuf ans, et le spectateur est naturellement touché par la perte des parents d'un si jeune enfant. Andrew Scott a été interviewé et a déclaré qu'il avait eu du mal à créer une atmosphère enfantine. Cependant, la performance est réussie.

Tout au long du film, la séparation précoce avec ses parents et la solitude qu'il ressent dans la société en raison de son homosexualité sont exprimées de manière subtile mais forte.

Murasaki-Shikibu
8

Créée

le 6 mai 2024

Critique lue 3 fois

Critique lue 3 fois

D'autres avis sur Sans jamais nous connaître

Sans jamais nous connaître
Sergent_Pepper
7

Strangers in the write

Cinéaste assez rare et discret (son dernier et très réussi La Route Sauvage date de 2018), Andrew Haigh affectionne les portraits tourmentés et les individus marqués par l’épreuve du temps et des...

le 19 févr. 2024

66 j'aime

2

Sans jamais nous connaître
Yoshii
9

Lettre d’un petit garçon à ses parents

Chère maman, Hier au cinéma, ou peut-être était-ce chez moi le jour d'avant, j'ai vu un film, enfin quelque chose qui ressemble à ça. J'ai beaucoup aimé. Ou peut-être pas du tout... Je ne sais plus...

le 9 févr. 2024

61 j'aime

11

Sans jamais nous connaître
Archimede1105
3

Du vide et des synthés

Je n'ai absolument pas accroché. Disons que c'est un film sur le deuil où, sous couvert d'un petit vernis un peu fantastique, tout est traité de manière extrêmement frontale et simpliste, et il n'y a...

le 15 févr. 2024

39 j'aime

17

Du même critique

Le Paradis de Suzaki
Murasaki-Shikibu
8

Acteurs brillants montrent la vie vivant et l'amour dix ans après une grande guerre au Japon

Il y a longtemps, un endroit appelé Susaki a été rebaptisé Toyo-cho, et il se trouve près du centre de Tokyo. Beaucoup de gens y vivent et ne savent pas à quoi ressemble un endroit. Ce film a été...

le 7 sept. 2024

1 j'aime

The Best Offer
Murasaki-Shikibu
6

falsification et authenticité

Le protagoniste est un connaisseur d'art de génie et un commissaire-priseur prospère. Sa société, sa maison, est remplie d'œuvres d'art. Un jour, une jeune femme lui demande d'évaluer ses biens...

le 14 août 2024

1 j'aime

2

The Discarnates
Murasaki-Shikibu
8

La solitude, l'affection et scènes des années '60 à '80 au Japon

La histoire puissante attire les spectateurs et mène le film jusqu’a la fin. la société japonaise des années 1960 aux années 1980 a ete tournee et enregistrée, comprenant paysage d'Asakusa, une...

le 6 mai 2024

1 j'aime