đŽ đđąđđđĄ đđđđđ: đ·đđŠ đđđ tente de prolonger lâhĂ©ritage de la franchise, mais se heurte Ă une difficultĂ© majeure; celle de recrĂ©er lâatmosphĂšre oppressante qui avait fait la force des premiers volets. Michael Sarnoski, Ă la barre de ce troisiĂšme Ă©pisode, semble vouloir injecter une nouvelle dynamique Ă la sĂ©rie, mais en relĂ©guant lâĂ©lĂ©ment sonore au second plan, il rĂ©duit considĂ©rablement lâimpact du film. Ce qui faisait lâoriginalitĂ© et lâefficacitĂ© des premiers opus, cette maĂźtrise du silence comme outil narratif, se trouve ici diluĂ©.
Le scĂ©nario, malheureusement trop conventionnel, manque de profondeur et dâoriginalitĂ©. Les personnages, peu attachants, peinent Ă susciter lâempathie, et les enjeux dramatiques semblent superficiels, loin de la tension viscĂ©rale Ă laquelle la franchise nous avait habituĂ©s. Lupita Nyongâo, malgrĂ© une performance honnĂȘte, ne parvient pas Ă compenser les faiblesses du film, et ses partenaires de jeu ne font que souligner cette impression dâun casting qui ne trouve pas vraiment sa place.
Les scĂšnes dâaction, qui auraient pu sauver lâensemble, manquent de la tension nĂ©cessaire pour captiver, se dĂ©roulant sans vĂ©ritable enjeu ou innovation. Le spectateur, autrefois agrippĂ© Ă son siĂšge, se retrouve ici spectateur passif, indiffĂ©rent au sort des protagonistes.
En fin de compte, đŽ đđąđđđĄ đđđđđ: đ·đđŠ đđđ apparaĂźt comme un volet lisse et dispensable, bien loin de la singularitĂ© et de lâinnovation qui avaient marquĂ© les deux premiers films. Le silence, autrefois si puissant, sâestompe ici dans un Ă©cho dĂ©cevant, laissant le spectateur sur sa faim.