Sorti après Rosemary's baby et prédécesseur de L'exorciste ou La malédiction, Satan mon amour surfe allègrement sur cette vague de films dits satanistes sortis durant les années 70, et qui seront de retour dans les années 2000 grâce au found footage.
Si le film possède de réelles qualités, il n'en est pas moins alourdi par une histoire qui est terriblement longue à se mettre en place, 30 minutes, car on raconte comment un homme va être possédé par un vieux pianiste, ce qui va effrayer sa femme...
Autant Alan Alda a le charisme d'un annuaire, Jacqueline Bisset y est très belle, et, on ne sait pas pourquoi, on peut admirer sa belle poitrine, mais c'est tellement fait de façon gratuite...
La possession va se manifester par d'autres biais, notamment un chien très méchant, et à ces moments-là, on passe en vue subjective avec un objectif déformant de plus bel effet.
Mais si il y a un truc de génial là-dedans, c'est la B.O; de Jerry Goldsmith, qui annonce presque ce qu'il fera dans La malédiction, et qui, lui, rajoute de l'angoisse et de la peur, car côté mise en scène, on ne peut pas dire qu'on flippe réellement.