Quand j'ai découvert ce film sur senscritique et que j'ai entendu parler de sa réputation, je me suis directement dis : 7H30 !!! WTF ? Comment un film peut-il tenir au tant de temps en ayant en plus une si bonne note ? Alors je me suis donné un défi : regarder ce film.
Après beaucoup de galère pour le trouver sur le marché, je l'ai finalement trouver dans une médiathèque pas loin de mon lycée. Alors je me suis dis Fuck it. Au temps le regarder en un week-end et on en parle plus. Je rentre chez moi et j'ouvre la boite : 3 dvd. Ça commence bien. Et là, en lançant le film, je tombe sur... des vaches... Des vaches putain !!!
Puis le plan séquence continu, la caméra de Béla Tarr suit les vaches et je me dit que ça commence quand même à durer. 8 minutes sur des PUTAIN DE VACHES !!
Ok je me calme et je continu le film.
La lenteur et le calme du style du réalisateur ne me gène pas, je suis scotché à l'écran pour suivre l'histoire. On y rencontre Futaki, l'un des meilleurs personnage de l'histoire, essayant avec quelques amis de son village, de fuir leurs pauvreté en rassemblent leurs fond. Puis l'histoire continu lentement (mais surement), et on y rencontre enfin l'élément déclencheur au bout d'une heure : Irimiàs et Pétrina. Deux personnage que l'on dit mort et qui revienne avec quelques plans pour le village et ses habitants.
Bien sur, je ne spoilerai pas les fameux plan d'Irimiàs et la fin plutôt troublante de ce chef d’œuvre.
Mais je reviendrai sur certains point.
Déjà, je soulignerai le génie de Béla Tarr de reprendre plusieurs fois les mêmes scène, mais de point de vu différent pour montrer la tristesse et la pauvreté de chacun.
On peut aussi parler des fameuses scène où la caméra suit des personnages qui marchent... et qui marchent... et marchent aussi. Mais l'importance est dans le regard désolé de ces âmes perdues.
Un autre point important, c'est évidemment les longs discours de notre ami Irimiàs, doté d'une philosophie tout à fait intéressante.
Et je n’oublierai pas de parler des plans séquences d'une durée de 2 à 25 minutes, montrant la prouesse des acteurs peu connu à tenir pendant 20 minutes sans perdre leurs sang-froid.
Et il y à aussi un mec avec une baguette de pain sur la tête... pourquoi pas... c'est son choix.
Enfin pour finir, je recommanderai ce film à tout les cinéphiles (sinon c'est juste chiant) car la technique de Béla Tarr est tout simplement incroyable. Et nous laissant sur une sorte de twist scénaristique, le satantango nous quitte sur le son des cloches inexistante du cloché détruit de la ville.


PS: j'ai regardé le film en trois fois, je suis pas fou.


Noireau299

noireau299
10
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le 14 févr. 2017

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noireau299

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