Les origines d'un monument télévisuel américain!

Samedi soir

Le film relate au travers de son architecte Lorne Michaels (Gabriel LaBelle) les heures précédentes la toute première édition du Saturday Night Live en 1975.

Le réalisateur et scénariste Jason Reitman nous propose ici de plonger à bras le corps dans l’une des plus grande institution de la télé américaine. Il nous fait revivre l’effervescence chaotique et débridée de la naissance d’un projet tout à fait incongru et résolument risqué pour son époque. C’est sur ce point que tout le récit s’articule comment un projet aussi improbable est pu voir le jour. On sent à ce titre qu’un soin tout particulier a été portée sur la reconstitution historique des événements.

Concrètement dès que le récit démarre, on a le droit à un feu roulant de crises en tout genre et de batailles d’égos sans interruption jusqu’à son ultime dénouement. Laissez-moi vous dire que c’est des plus captivant à suivre. Particulièrement par le fait que ce long-métrage est doté d’une large distribution remplit de jeunes talents et de quelques acteurs confirmer pour agrémenter le tout. Ils réussissent tous à bien retranscrire l’essence même qu’était SNL à ces débuts.

Je ne vais pas m’évertuer à énumérer tous les acteurs et actrices présents ici, mais il y en a quelques-uns qui méritent d’être mentionnés. On a du côté des jeunes talents Gabriel LaBelle en Lorne Michaels, mais aussi Dylan O'Brien en Dan Aykroyd, Rachel Sennott en Rosie Shuster, Lamorne Morris en Garrett Morris ou encore Cory Michael Smith en Chevy Chase. Côté acteurs confirmer on a William Dafoe en David Tebet (La tête dirigeante de la NBC.), Matthew Rhys en George Carlin (Un célèbre humoriste de l’époque.) et J. K. Simmons en Milton Berle aka Mr. Television. Pour ce dernier, on sent qu’il s’est éclaté dans le rôle et ça fait plaisir à voir.

En somme, ce ‘’Samedi soir’’ retrace à merveille un élément clé de l’histoire américaine sur sa sphère télévisuel. Ça ne va sans doute pas parler à tous puisque l’émission SNL n’est pas aussi populaire voir connu que dans son pays d’origine, mais pour peu qu’on s’intéresse à la télévision américaine le film va indéniablement nous parler!

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