A la suite de l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima en mars 2011 une femme se retrouve plongée dans un état de sidération que son mari ne parvient pas à comprendre. Affalée devant la télé qui diffuse en boucle des images de la catastrophe, elle ne se lève plus, ne se lave plus... et finalement quitte son mari. Ce dernier se rend à Hokkaïdo pour remettre une boîte (et à cause de cette boîte j'ai beaucoup entendu parler de référence à David Lynch... mouais...). Il rencontre deux filles dont une pas farouche qui va l'emmener dans un Love hôtel. Parallèlement, son collègue, un brave type brimé par la hiérarchie trouve chez lui une grenouille géante assez philosophe. Un chat a aussi disparu et un tremblement de terre devrait bientôt ravager la ville, à moins que...
A moins que je ne sais quoi... En multipliant les styles d'animation et les personnages, le réalisateur m'a complètement perdue au milieu de ces personnages certes très seuls mais aux motivations pas très limpides. J'ai particulièrement aimé la rencontre entre le mari et une ado mais c'est bien peu pour apprécier réellement et surtout réussir à déchiffrer cet embrouillamini inspiré de 24 nouvelles de Haruki Murakami au titre éponyme énigmatique.