Résumé : La nouvelle victime d'un piège est trouvée, c'est l'inspecteur Matthew qui est sur la scène de crime pour découvrir l'indice qui le mènera au tueur pour enfin l’appréhender. Les policiers vont découvrir que se faire prendre, n'est qu'une partie d'un plan diabolique, en voyant huit victimes en train de se battre pour rester en vie. L'inspecteur Matthew réalise qu'a l’intérieur du groupe, le tueur a aussi piégé son propre fils. Le piège avance sur les victimes en train d'inhaler des gaz neurotoxiques mortels. L'inspecteur voit son fils sur les moniteurs et fera tout tenter pour convaincre le tueur de relâcher ses victimes.
Histoire : Voilà la suite directe de l'excellent Saw, tourné dans un seul bâtiment, et le bras d’Amanda utilisé pour enlever l'aiguille est un animatronique. On découvre le vrai nom du tueur, John Kramer. L'équipe grâce au succès du 1 dispose d'un budget confortable et décide de refaire la marionnette en ajoutant des commandes mécaniques, tandis que la plupart des scènes sont improvisées. Le réalisateur apparaît au début c'est lui l'homme masqué qui met la clef dans les yeux d'un personnage et les acteurs ont tourné sans recevoir les 25 dernières pages du script pour maintenir le suspense. Il existe une version non censurée qui prolonge les scènes violentes et le tueur a beaucoup plus de dialogues. Le film obtient une récompense au Fangoria avec le prix du meilleur acteur pour Tobin Bell. Le film sera interdit aux moins de 18 ans et interdit aux moins de 16 ans en France et au Japon. Le budget de 4 m$ rapporte 263m$ avec une 31ème place de l'année, juste derrière Sin City.
Avis : Le film est extrêmement violent, la réalisation implique le spectateur, mais l'épisode paraît confus en faisant perdre le file de l'histoire pour s’avérer être décevant, si vous avez aimé le 1er Saw. Le film présente un montage chaotique proche du vidéoclip, au détriment d'une histoire qui devient insignifiante, car c'est le 1er film de ce réalisateur.
Critique : Le film démarre sur les beaux logos de production, qui enchaînent sur un étrange générique, pour commencer dans une ambiance extrêmement violente, avec une magnifique image et une réalisation impeccable. Une atmosphère de bons films d'épouvante déclenche le terrible piège du masque mortel, en guise d'introduction. Puis c'est le titre et l'intrigue débute sur le personnage principal, qui délivre des indices précieux sur les événements à venir. L'histoire se met en place sur un rythme dynamique qui fait habilement le lien à l’introduction, alors qu'on entre dans le vif du sujet avec d'excellents dialogues. Le film exploite des décors en extérieur et à ce stade la magie opère dans une ambiance intense qui se focalise sur l'enquête du tueur, en rendant le début captivant.
Le récit rebondit dans la découverte du piège impitoyable tandis que les piégés sont sur un autre lieu avec des personnages différents «que le jeu commence». La violence continue en alternant entre le piège et l’enquête pour augmenter la tension, façon polar, bien que les idées s'éloignent du 1er Saw dans un rythme hyperdynamique. Le piège se referme pour assister à une longue scène violente d'un 2ème piège invraisemblable, qui ne laisse aucune place aux détails, ni au suspense, tant les enchaînements sont légers. L'intrigue répétitive est de moins en moins intéressante avec une lourde scène explicative remplie de flashbacks, car le piège progresse dans un 3ème piège ultraviolent et l'enquête s'intensifie sur des éléments sympathiques.
La violence permanente de ses événements se rejoint, tandis que les piégés ont diminué. La réalisation cohérente reste déstabilisante par rapport au 1, même si les décors sont réussis. La tension grimpe avec une réalisation infaillible en arrivant au 4ème piège qui sera le plus violent depuis l’introduction, malgré son rythme toujours aussi agréssif. Le récit devient confus en se dirigeant vers un hyperviolent dénouement pour ce film qui manque cruellement d'intérêt. Le final est brouillon, on se croirait dans un mauvais téléfilm tant le rythme et l'histoire sont médiocres, jusqu'aux 2 dernières minutes qui redeviennent pour un instant fidèles à la série. Sans plus d’explications le film se termine d'un seul coup, pour ce terrible épisode qui ne cesse de déballer l'hémoglobine et l'ultraviolence au détriment de son intrigue qui ne tient pas la route.
> https://youtu.be/cIRL7jMVh8Q
Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Un épisode qui démarre fort pendant l'Interlude. La voix de Jigsaw est en accord avec le film, en plus les pièges élaborés par le tueur aux puzzles sont efficaces, ainsi que le choix des victimes. En effet le réalisateur fait tout son possible pour nous mettre à la place des victimes. Par contre quand on a aimé le premier, et qu'on arrive sur un polar qui tourne au piège collectif, on perd le fil de l'histoire. En fait le récit va et vient entre les discussions du flic, du tueur, et des piégés, les scènes sont d'ailleurs hyperviolentes! Mais le rythme traîne en longueur, tandis que le piège se referme et enfin se termine. En conclusion si vous avez aimé le premier vous serez vraiment déçu.
Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Écrit et réalisé par Bousman en 2k sphérique panavision avec un budget minuscule, c'est la 32ème recette 2005 et 1 prix meilleur film. Saw 2 commence par une atmosphère extrême qui reprend l'intrigue sur son nouveau piège captivant à ce stade des événements. La violence du genre polar avance dans un rythme exagéré qui marque sa différence au 1er avec une série de pièges improbables. Les détails tournent en rond dans un univers répétitif et inintéressant en développant sa violence avec un flot permanent. Les éléments se relient avec une réalisation subjective cohérente, tandis que le rythme maladroit et confus alterne l'enquête aux scènes-chocs omniprésentes, lors d'un dénouement expéditif et sans intérêt, pour cette œuvre dotée d'un style de téléfilm médiocre qui offre une surenchère de violence au détriment de l'histoire subtile qui avait fait le charme du 1er.