Saw est une licence très vite devenue culte. Violente, gore et responsable d’un plaisir coupable, on s’amuse à découvrir les différentes tortures imaginées par le terrible, et néanmoins génial, Jigsaw (Tobin Bell) ! Le succès a tout de suite été au rendez-vous, et seulement un an après le premier opus, devenu l’un des films les plus rentables de l’histoire d’Hollywood.
Dans le premier film nous avons donc découvert Jigsaw, un tueur ne tuant pas ses victimes, mais laissant à ces dernières le soin de le faire elles-mêmes. Le but étant de prouver, de montrer aux rares survivants de ses jeux, que la vie mérite d’être appréciée et savourée.
Après une terrible confrontation entre deux hommes dans une salle de bain miteuse, Jigsaw met à l’épreuve, cette fois-ci, tout un groupe de personnes dans une maison remplie de dangers et de pièges !
Alors qu’il est aux arrêts dans son repaire par le détective Eric Matthews (Donnie Wahlberg), Allison Kerry (Dina Meyer) et toute une équipe du S.W.A.T., Jigsaw, très affaibli et malade, semble particulièrement serein. Il demande à Eric et ses collègues de jeter un coup d’œil aux moniteurs de la pièce. Là, ils découvrent huit personnes, piégés dans une maison remplie d’un gaz neurotoxique mortel ! Les huit prisonniers vont devoir jouer à un jeu morbide, celui de Jigsaw pour parvenir à mettre la main sur l’antidote et sortir de cette terrible maison !
Parmi les prisonniers se trouve Daniel (Erik Knudsen), le fils d’Eric mais aussi Amanda (Shawnee Smith), la seule survivante connue de Jigsaw !
Dans la maison, les épreuves, les tortures de Jigsaw sont de véritables bains de sang. Les prisonniers tombent comme des mouches dans des pièges sournois et sanglants ! Pour les survivants, la situation n’est pas forcément mieux puisqu’une véritable psychose s’installe !
C’est à ce moment qu’Eric Matthews, en tête-à-tête avec Jigsaw, comprend qu’il est, lui aussi, malgré lui, un participant à l’un des jeux de Jigsaw ! Et comme à son habitude, ce dernier lui explique les règles très simples et que pourtant, personnes n’écoutent jamais. Jigsaw ne lui demandant simplement que de rester là à l’écouter, il retrouvera alors son fils !
Mais la situation incroyable et effroyable à l’intérieur de la maison pousse Eric à perdre le contrôle. Et cela est encore pire lorsqu’il réalise que les sept personnes accompagnant son fils dans ce jeu morbide, sont tous des ex tolards qu’Eric a envoyé en prison en créant de fausse pièces à convictions ! Dès lors, il comprend que Daniel risque de devenir une cible au milieu de ces dingues devenant toujours un peu plus fou à mesure qu’ils se voient mourir à cause du poison ou des pièges de Jigsaw !
Eric Matthews ne le sait pas encore, mais en s’emportant il tombe, à son tour, dans le piège de Jigsaw et il va découvrir, qu’encore une fois, le génie psychopathe possède plus d’un temps d’avance sur tout le monde…
En plus de la violence, du sang et des terribles scènes de tortures propre à la saga, ce deuxième opus de Saw nous plonge dans une maison à l’ambiance oppressante et angoissante. On manque, devant sa télé, d’étouffer à plusieurs moments, en se demandant jusqu’où Jigsaw peut aller. Non seulement on a un plaisir coupable à découvrir les différents pièges que Jigsaw met au point, se demandant à quelle sauce ses victimes vont se faire tuer, pour ne pas dire charcuter, mais on est aussi, silencieusement admiratif de son esprit tordu mais tellement ingénieux.
Avec ce second opus, on réalise également qu’il ne faut rien prendre pour argent comptant, que l’on peut toujours découvrir des choses sur l’opus précédent, qu’il ne faut pas toujours croire aveuglément ce que l’on voit. Jigsaw est le maître du jeu !
Bref, ce deuxième opus de Saw nous montre à quel point cette licence est plus riche et plus profonde qu’il n’y paraît. Les choses ne se déroulent jamais comme on pourrait le croire. Toujours une surprise, un rebondissement, un élément que l’on n’avait pas vu. Deuxième film, et le plaisir reste intact, on se laisse prendre au jeu de façon coupable mais totalement assumée.