Le Saw s'Effondre dans un Spectacle Grand Public.

Résumé : Lors de l'autopsie, un médecin découvre une cassette en présence de l'inspecteur Hoffman. Les agents du FBI Strahm et Perez enquêtent et tentent de comprendre le tueur. Le commandant Rigg, traumatisé, cherche Matthews disparu, mais se retrouve piégé en voulant le sauver. Les indices mènent à l'ex-femme du tueur, révélant un mécanisme machiavélique.

Histoire : Le quatrième épisode de la saga Saw marque un tournant définitif dans l'univers de cette fiction grand public. Cependant, ce changement de direction ne justifie pas le détournement de l'œuvre originale, si dérangeante et unique. Pour la première fois, ce film n'est pas écrit par l'un des deux auteurs originaux et il est réalisé en seulement 32 jours, avec une nouveauté notable : l'absence de transitions numériques dans les effets de caméra. Les décors, bien meilleurs que ceux des épisodes précédents, sont conçus pour obtenir chaque scène en une seule prise. Fait intéressant, Saw IV est le premier de la série à ne pas commencer par un piège emblématique. Avec un budget de 10 millions de dollars concédé par Lionsgate, le film a rapporté 191 millions de dollars au box-office. Ce quatrième volet tente de percer les secrets de la violence de Jigsaw pour toucher un public plus large, tout en conservant une ambiance classique et toujours aussi malsaine. Malgré cela, il reste interdit aux moins de 18 ans dans de nombreux pays.

Équipe : James Wan et Leigh Whannell, créateurs originaux, sont producteurs. Le scénario est signé Patrick Melton et Marcus Dunstan, connus pour Feast. Darren Lynn Bousman réalise, ayant accepté le défi scénaristique. Les effets spéciaux sont assurés par John MacGillivray (American Psycho) et John Campfens (Land of the Dead). Le casting inclut Costas Mandylor (Saw III), Tobin Bell en Jigsaw, et des apparitions des acteurs des épisodes précédents.

Avis : Le film exploite son concept cruel avec un seul piège traversant l'histoire, malgré l'absence du personnage principal. Sans être plus violent ni plus original, le phénomène s'essouffle en poussant trop loin ses limites. Saw IV revient avec une multitude de détails sans se concentrer sur l'essentiel, malgré quelques passages intéressants. Ce volet de transition clôture l'œuvre du tueur tout en posant les bases pour les suites futures, avec une approche plus linéaire et moins intense.

Critique : Saw IV marque un tournant décisif dans la série, s'éloignant de ses racines sous la direction de Darren Lynn Bousman. Avec l'absence des créateurs originaux, James Wan et Leigh Whannell, le film introduit des scénaristes nouveaux, Patrick Melton et Marcus Dunstan. Cependant, malgré un effort notable dans les décors et les effets spéciaux, le film ne parvient pas à retrouver l'essence dérangeante de ses prédécesseurs. Dès les premiers instants, le film plonge le spectateur dans une ambiance macabre avec une longue scène d'autopsie du tueur, assurant une parfaite continuité avec l'épisode précédent.

Les transitions lumineuses et les couleurs chaudes apportent un certain esthétisme, tout en maintenant un rythme soutenu qui prolonge la durée des scènes. Le commandant Rigg, traumatisé par les événements, tente de sauver son vieil ami Matthews, mais se retrouve piégé dans une série de violences. L'intrigue s'épaissit avec la découverte de pièces du puzzle dans le corps du tueur, tout en enchaînant les flashbacks pour relier les intrigues des trois premiers films. La tension monte grâce aux transitions entre les enquêteurs et les pièges, bien que l'absence de cohérence pour certains personnages se fasse ressentir. Le film souffre d'un essoufflement de son concept, exploitant un seul piège à travers l'histoire.

En fin de compte, Saw IV clôture l'œuvre du tueur tout en posant les bases pour les futures suites, mais avec une approche plus linéaire et moins intense. L'épisode explore la vengeance et l'obstination des policiers, enrichissant l'histoire de flashbacks qui dévoilent les origines du tueur. Malgré un budget plus conséquent et des recettes impressionnantes au box-office, le film ne parvient pas à renouveler l'innovation qui a fait le succès de la série. Il reste interdit aux moins de 18 ans dans de nombreux pays en raison de sa violence persistante, car il offre une débauche sanglante fidèle à la série, tout en amorçant l'arrivée d'un nouveau tueur pour la suite.

> https://youtu.be/oHyebwN9XXU

Créée

le 21 janv. 2023

Modifiée

le 12 janv. 2025

Critique lue 9 fois

CritiqueOne2

Écrit par

Critique lue 9 fois

D'autres avis sur Saw IV

Saw IV
James-Betaman
2

Tellement mauvais que j'ai envie de Saw-ter par la fenêtre

Il y a un écart de qualité évident entre le premier film Saw réalisé par James Wan et les deux épisodes suivants réalisés par Darren Lynn Bousman. Mais il y avait encore une certaine qualité qui s'en...

le 3 juin 2019

9 j'aime

1

Saw IV
Black-Night
8

Critique de Saw IV par Black-Night

Revisionnage, avis et note inchangés. A partir de cet épisode la saga en a déplu beaucoup car à la base les scénaristes étaient parti sur une trilogie point barre. Puis finalement la saga est...

le 1 sept. 2017

8 j'aime

12

Saw IV
Monsieur_Cintre
4

Un nouveau jeu. De nouveaux pièges. Mais tout le reste : pareil !

Sur la jaquette de mon DVD, il est écrit : "Un nouveau jeu. De nouveaux pièges. Les mêmes règles". Ça résume plutôt bien le film. La règle est la même pour toutes les sagas : elles ont forcément...

le 14 janv. 2020

4 j'aime

4

Du même critique

The Grudge
CritiqueOne2
8

Une Rage Effroyable.

Résumé : Karen s’installe à Tokyo avec Doug, pour faire un stage d’infirmière dans un centre social. Un matin, Yoko ne va pas au travail après sa visite à une vieille dame, Karen est envoyée pour la...

le 26 nov. 2023

6 j'aime

Jurassic Park
CritiqueOne2
10

La Création du Modernisme avec une Combinaison de Créatures Monstrueuses.

Résumé : Un milliardaire visionnaire inaugure la première réserve de dinosaures clonés en utilisant des séquences d'ADN préhistorique. Pour rassurer les investisseurs avant l'ouverture du parc, il...

le 30 nov. 2024

5 j'aime

Mr. Nobody
CritiqueOne2
8

La Fraîcheur du Présent dans un Rêve de Futur.

Coproduit, écrit et réalisé par Van Dormael en 2k anamorphique avec un petit budget, c'est un échec dédié vidéo et 3 prix meilleur film. Monsieur personne commence par une histoire proche de la...

le 13 oct. 2024

5 j'aime