Résumé : Au cours de l'autopsie du tueur le médecin découvre une nouvelle cassette, alors que l'inspecteur Hoffman vient d'arriver. Pendant ce temps les deux agents du FBI, Strahm et Perez enquêtent sur un meurtre pour aider Hoffman. Lors d'une nouvelle découverte macabre, ils vont tenter d'assembler les pièces du puzzle pour comprendre le tueur. Le commandant Rigg épargné est traumatisé par ce nouveau corps torturé, lui qui veux retrouver vivant Matthews disparu depuis 6 mois. Du coup le commandant Rigg se retrouve piégé pour sauver son vieil ami. En cherchant Rigg, les deux agents découvrent des cadavres et des indices qui vont les conduire à l'ex-femme du tueur, mais l'histoire et les intentions du tueur se dévoilent avec les victimes passées, présentes et futures dans un mécanisme machiavélique.
Histoire : Le nouvel épisode exploite un tournant définitif dans un concept de fiction grand public, et sans justification du détournement de l'œuvre originale si dérangée. 1er film non écrit par l'un des 2 auteurs originaux, et il est tourné en 32 jours avec une nouveauté, il n'y a plus de transition numérique dans les effets de caméra. Les décors sont meilleurs que les précédents et ils sont réalisés pour obtenir la scène en 1 seule prise, mais c'est aussi le 1er à ne pas commencer par un piège. Un budget plus conséquent que Lionsgate concède pour 10m$, il rapporte 191m$. Le 4ème épisode tente de percer les secrets de sa violence pour toucher un public plus large avec une ambiance classique, toujours aussi malsaine, en usant de la notoriété et des éléments-clefs de la saga, mais reste interdit aux moins de 18 ans dans de nombreux pays.
Équipe : Les 2 créateurs James Wan et Leigh Whannell n'interviennent qu'en qualité de producteur, les auteurs sont Patrick Melton et Marcus Dunstan, connus pour les Feast. La réalisation, Daren Lynn Bousman, refusera dans un 1er temps puis acceptera pour l'un des éléments irréalisables du scénario. Coté effets c'est John MacGillivray, La dernière cible, American Psycho, L'élue, Détour Mortel et John Campfens, Darkman 2 et 3, Land of the Dead et Saw 3, 5, 6 . Côté casting, on retrouve Costas Mandylor, The doors, Saw 3, Tonin Bell dans le rôle de Jigsaw, et les apparitions des acteurs et actrices des épisodes précédents.
Avis : Le film joue le concept cruel à fond, et un seul piège parcourt l'histoire, malgré la disparition du personnage principal. Sans être plus violent, ni plus original et surtout en poussant trop, le phénomène s'essouffle ou au pire redémarre. L'épisode 4 reprend avec un cocktail de détails, mais ne revient pas sur l'essentiel, malgré des passages intéressants. Il s'agit d'une transition qui clôture l'œuvre du tueur, et qui pose des événements pour les futures suites avec une vision différente, plus linéaire et moins intense.
Critique : Les superbes logos éditeurs, le générique, et pour changer une longue scène de la violente autopsie du tueur, qui offre une parfaite continuité à l'épisode 3. Une scène insoutenable lance la puissance sanguinaire, tandis qu'une pièce du puzzle est découverte dans le corps en faisant la transition sur la fin du précédent. Une transition habituelle avec un piège machiavélique, long et ultraviolent. L'esthétisme est intéressant avec des effets lumineux et des couleurs plus chaudes, dans un rythme qui procure une meilleure durée des scènes. Le titre apparaît et on revient dans l'enquête avec les mêmes personnages en clin d'œil au précédent! Là où tout commence pour l'après-tueur, puisque l'histoire semble aller vers la vengeance contre l'obstination des policiers.
La femme des rêves du tueur est en fait son ex-femme, tandis qu'un agent se trouve au même moment piégé en faisant réapparaître la marionnette. La tension augmente avec des transitions habiles entre les policiers et le piège, dans un rythme plus soutenu et plus détaillé. Le récit exploite le succès des précédents, en se contentant de nouveaux éléments qui ramènent des flashbacks pour relier l'intrigue et finir les 3 premiers. Une succession d'images plus soignées, malgré le manque de cohérence pour certains personnages, suite à la mort du tueur. Le célèbre tueur est décidé d'en finir avec l'enquête, car le jeu avait déjà commencé avec le Fbi qui décide d'interroger sa femme, en continuant un nouveau piège.
L'interrogatoire poursuit le flashback lorsque le tueur n'était pas encore machiavélique pour dévoiler le déclenchement de toute l'affaire dans une scène choquante. L'épisode est riche en détails mais avec peu d'originalité, comme une sorte d'histoire transitoire. Entre-temps les pièges se referment et le rythme accélère vers le dénouement dans l'univers malsain qui engage 2 directions distinctes, car tout devient compliqué, dangereux et violent. L'intrigue se précise sur le 1er piège dans la route du dénouement qui boucle de façon inattendue à la fin du 3. Une débauche sanglante du style fidèle à la série, retombe dans une facilitée d’enchaînements qui nous livre de surprenante façon le nouveau tueur, en lançant le début du prochain.
> https://youtu.be/oHyebwN9XXU
Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Bousman en 2k sphérique avec un petit budget, c'est un énorme succès et 1 prix musique. Saw 4 commence par une longue scène sur le tueur qui s’enchaîne au 3ème avec un piège machiavélique. Le rythme impeccable lance l'intrigue dans une vengeance face à l'obstination des policiers en offrant des images superbes. L'investigation s'entrecroise avec un immense piège en appliquant les recettes qui ont fait le succès de sa saga. L'histoire exploite au maximum les éléments de la série en progressant sur l'arrivée de l'épouse du tueur, qui permet un retour à l'origine de sa cruauté inaltérable. Les événements accélèrent la violence pour compléter et conclure la mystérieuse affaire dans 2 directions distinctes, lors d'un terrible dénouement, pour cette œuvre qui retombe dans le cinéma de divertissement car son phénomène s'essouffle ou mieux redémarre.