Un Atterrissage Difficile dans la Violence d'un Saw.

Résumé : Après la découverte d'un nouveau piège, l'inspecteur Hoffmann est appelé sur la scène de crime et apprend que le Fbi, tient enfin les empreintes du tueur, et ce ne sont pas celles de l'agent Strahm qui est mort. Un cadre des assurances, qui fait tout pour annuler l'assurance de ses clients en cas d'urgence, se réveille coincé dans un piège et ne tarde pas à comprendre son lien avec le tueur. Le légataire testamentaire de l'héritage du tueur informe son épouse qu'elle vient d’hériter d'une boîte mystérieuse, indiquant qu'il prend seul en main la situation et le jeu, tandis que le survivant d'un ancien piège est caché dans l'équipe du Fbi.

Histoire : Le film attendra 3 mois pour mettre en place la séquence finale, et l'acteur principal ignore quand le film sortira s'il meurt ou pas à la fin. En cours de route les producteurs décident de rendre l'épisode 3D, mais par manque de temps, ils se rabattront sur le prochain Saw 3D. L'aquarium de l'assureur remplis de poissons est vraiment plein de vrais piranhas. Le nouveau réalisateur du film, se concentre sur l'arrivée de son nouveau personnage pour rafraîchir la saga, et ce sera le nouveau piégé. C'est le moins rentable et le 1er à avoir des recettes en dessous de 100m$, avec un budget de 11m$, le film ne rapporte que 86m$, et n'obtient que la 86ème place du top mondial de l'année, c'est aussi le plus faible nombre d'entrées en France. Violent, il sera interdit en Espagne, il lui faudra 1 an pour obtenir l'autorisation en version censurée, interdit aux moins de 18 ans dans le monde et interdit aux moins de 16 ans en France, étant plus violent que le précédent, il y aura une vérification systématique de la pièce d'identité en France.

Avis : On passe de la série à une saga avec ce 6ème film, car la licence semble tellement exploitée qu'on assiste même à un nouveau départ du concept et ça comptera dans les différentes critiques du film qui elles aussi s'épuisent. L'épisode 5 est réussi et cet épisode continue le nouveau style plus posé en offrant des détails inédits aux événements qui semblent concrétiser le redémarrage d'une nouvelle version. Un épisode plaisant, qui retombe dans une ambiance classique, en se limitant à quelques éléments supplémentaires sans devenir un grand des Saw.

Critique : Les superbes logos éditeurs inchangés depuis le 1er, et c'est l'étrange générique qui ramène à un nouveau piège comme tous les épisodes. Le long piège ultraviolent aux images insoutenables écartera les âmes sensibles. Le titre arrive et le film commence par les dernières minutes du précédent pour permettre une transition pertinente et linéaire avec le 5. Le rythme dynamique du long début dévoile un nouveau personnage, le directeur d'une compagnie d'assurance qui a l'air d'un client parfait pour le célèbre tueur justicier, tout comme le docteur du 1. On retrouve aussi les personnages de la série durant la nouvelle enquête qui poursuit les détails de la saga, c'est un classique pour la série.

La technique de la réalisation propose des images correctes, des jolis décors, un rythme agréable, mais c'est surtout l'atmosphère fidèle à la saga qui reste excellente. L'intrigue gravite sur des énigmes de la saga, qui n’hésitent pas à reprendre les classiques flashbacks pour indiquer son lien dans une action du passé. Le rythme dynamique permet de maintenir la tension en réunissant tous les ingrédients, qui engagent le nouveau piège, pour savoir qui pourra survivre. L'histoire se focalise sur le piège qui nous ramène à l'ambiance de la fin de cette série en accumulant des références aux précédents. Des nouveaux éléments du récit se révèlent en permettant de faire avancer l'histoire grâce à l'enquête qui continue sa progression.

Malgré la cohérence et les aspects réussis dans ses effets compilation de la saga qui restent linéaires, l'action peine à décoller avec un style trop classique. Le piège monte en puissance tandis que l'enquête semble déjà se refermer, puisque c'est le piège qui aspire une grosse partie du film, en utilisant de nombreux personnages dans un format copié sur les autres épisodes. La dernière partie de l'enquête réussit à captiver pour lancer le dénouement où tout se rejoint comme les précédents aux derniers moments. La partie finale libère l'ultime rebondissement avec des effets dynamiques qui viennent terminer l'histoire d'une manière pertinente et ultraviolente. Alors l'épisode reconfigure une sorte de remake des précédents pour signer un redémarrage franc, en réussissant son objectif, car vous pouvez regarder le film sans avoir vu les précédents, il offrira les mêmes émotions.

> https://youtu.be/qAHpnMh82j8

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Coproduit par Wan\Whannell, réalisé par Greutert en 2k sphérique avec un petit budget, c'est un gros succès. Saw 6 commence par un nouveau personnage qui rentre dans l'intrigue avec de véritables piranhas, en se limitant sur quelques nouveaux détails. Le long piège insoutenable s'enclenche en opérant un lien habile sur le précédent avec un client parfait pour le justicier. L'atmosphère agréable dans un rythme à base de flashbacks dynamise le jeu pour la survie, bien que la saga montre des signes d'une fin imminente. L'enquête peine à progresser avec tous les éléments qui se rejoignent peu à peu dans la direction du classique développement de son hyperviolence, lors d'un dénouement génial, pour cette œuvre la moins rentable de la saga, bien qu'elle réitère une incroyable violence.

CritiqueOne2

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