La société ConSec cherche à regrouper les « scanners », des médiums aux pouvoirs surnaturels. Elle recrute Cameron Val, l'un d'entre eux, pour détecter tous les scanners qui refusent de coopérer.
Scanners est le septième long métrage de David Cronenberg. Il s'agit d'un film de science fiction horrifique canadien sorti en 1981.
Après avoir abordé le corps humain sous un angle monstrueux (Frissons, Chromosome 3, Rage...), Cronenberg aborde avec Scanners le rapport entre l'être humain et la machine sous un angle angoissant et visionnaire.
Scanners est un film de genre réussi. Il a d'ailleurs été bien accueilli lors de sa sortie en salle aux Etats-Unis ainsi qu'au Canada et en France. Comptant déjà de nombreux films de genre aboutis à son actif, Cronenberg peut compter sur plusieurs atouts lors de la réalisation du film. Comme dans Chromosome 3, il s'appuie sur un casting solide (Patrick Mc Gohaan, Jennifer O'Neil et Michael Ironside dans l'un de ses rôles les plus percutants, celui de Darryl Revok). Dans le rôle principal de Cameron Vale, Stephen Lack est convaincant.
La réalisation du film est solide. Cronenberg ménage quelques scènes chocs mettant en scène Darryl Revok. L'une au début du film où il fait littéralement "éclater" la tête du scanner chargé de le scanner, l'autre qui l'oppose à Cameron Vale à la fin du film dans un duel homérique entre le Bien et le mal, ce sont deux scènes que l'on oublie pas. Ces scènes d'action sont au service d'un scénario qui se tient. Il y est question d'expériences, de sociétés jouant aux apprentis sorciers, de génétique et de super pouvoirs...
"Cerise sur le gâteau", la bande originale froide et angoissante d'Howard Shore est un régal.
Les maquillage sont de Dick Smith.
Scanners ressort en France près de 40 ans après en cet été spécial Covid 19 qui complique les sorties en salles qui demeurent clairsemées. Si vous ne l'avez pas vu, allez y. Et si vous l'avez déjà vu, retournez le voir, sur grand écran, le résultat est plus que convaincant...
Scanners a été tourné à Montreal et à Toronto.
Trailer
10 secondes, la douleur commence,
15 secondes, vous étouffez,
20 secondes, vous explosez...
Ma note: 8/10