Soyons francs, ce genre de film n'est pas ma tasse de thé, je me fiche comme d'une guigne des histoires d'amour de ces gosses de 13 ans (non, comment ça, vingt-deux vous dites ? Ce sont supposés êtres des adultes ?!), je trouve leurs tenues affreuses, leur amour du coca zéro rédhibitoire, leur musique faiblarde, la mise en scène hystérique me fatigue, et je crois qu'il n'y a pas grand chose qui m'emmerde plus que les jeux vidéo, à part peut-être la bande dessinée d'outre atlantique actuelle...
Après, Michael Cera, malgré (ou grâce à) son extrême laideur a un petit côté touchant qui fonctionne, le frangin de Macauley vieillit mieux que son frère et l'ensemble n'est pas absolument antipathique.
Dans le genre mélange des genres, American Splendor avait le mérite d'être à la fois beaucoup plus subtil et beaucoup plus intelligent, enfin, surtout, on évitait de se taper je ne sais combien de combats de jeux vidéo, par ailleurs bien intégrés, mais terriblement lassants.
Mais en vrai, je m'en fiche, d'abord, je suis malade comme un chien au fond de mon lit et je remercie grandement Marius de m'avoir trouvé de quoi passer l'après-midi sans trop de heurts, et ensuite, Mary Elizabeth Winstead joue dans le film.
C'est fou comme je m'en moque de ses tenues douteuses, de sa couleur de cheveux changeante et de la vie de ses ridicules ex, suffit quelle se balade suffisamment longtemps sur mon écran pour que je trouve au film un supplément d'intérêt exponentiel.
Maintenant, le problème, c'est que j'ai vu à quoi ressemblait le reste de sa filmo et je vais passer des heures douloureuses ces prochains mois, j'en ai peur...