Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien !
(Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)

SCREAM : Bonsoir Sydney, quel est ton film d’horreur préféré ?


Cette phrase qui a traumatisée l’Amérique a été lancée pour la première fois en 1996 dans le premier volet de la saga horrifique SCREAM. Ce dernier deviendra dès le week-end de sa sortie, un phénomène.


Ma Grande entreprise connaît la crise


La crise des slashers a commencé au début des années 90. Ces longues sagas, telles que Freddy, Halloween ou Vendredi 13 ne faisaient plus recette. Parfois même sortaient directement en vidéo. Ceci, malgré l’ajout de la 3D pour certains (Freddy, l’Ultime cauchemar) ou le changement d’environnement pour d’autres (Vendredi 13 : Chapitre VIII, l’Ultime retour). La fin était proche, puisque même en dehors du slasher de base, d’autres sagas horrifiques s’épuisaient au fil des années (Leprechaun, Hellraiser , Candyman, Amityville ou encore Le Bal de l’Horreur).Cependant, Kevin Williamson, qui deviendra le créateur de la série Dawson’s Creek, proposa un scénario à couper le souffle qui révolutionnera le genre. Le script se nomme SCARY MOVIE et sera intitulé plus tard, SCREAM.


La révolution du genre a commencé


Derrière la caméra, on retrouve un des maîtres du genre. Le papa de Freddy Krueger. Le regretté Wes Craven, qui après avoir voulu ressusciter « sans succès » son personnage fétiche dans le dernier volet « Les Griffes du cauchemar » décida de prendre un nouvel envol. Par conséquent, il voit en SCREAM une saga prolifique pour le cinéma d’horreur. Côté casting, le réalisateur souhaitait avoir du sang neuf. Du coup, il décida de sélectionner en partie des acteurs de séries TV. En effet, ils sont conditionnés pour travailler vite et arrive plus facilement à avoir les émotions en temps voulu. De ce fait, Neve Campbell (La Vie à cinq), Courtney Cox (Friends), David Arquette (Parenthood), sont les heureux élus et vont finalement garder leur personnage jusqu’au dernier volet.


Des jeunes talents sortent aussi du lot tels que Jamie Kennedy, Skeet Ulrich ou encore Rose McGowan. À sa sortie, on découvre en SCREAM un film d’horreur à clin d’œil. Faisant des références au Halloween de John Carpenter, Hurlements de Joe Dante ou encore Les Griffes de la nuit de Wes Craven. SCREAM parodie ces longs-métrages. Se moquant allègrement des scénarios de l’époque. Jouant de cela en montrant aux yeux du public que la nouvelle génération est enfin arrivée.


Sanglant vous avez dit Sanglant ?


Effectivement, les meurtres sont plus trashs. le scénario est plus soigné et tient en haleine le spectateur jusqu’à son final déstabilisant. Le film est un jeu de piste de deux heures, où les personnages essayent de trouver ce fameux meurtrier masqué.


Bref, SCREAM premier du nom est un incroyable succès au box-office Américain (environ 100 millions $ récoltés pour seulement 15 millions de budget). Mais aussi au box-office Français, avec plus de 2 millions de spectateurs en salle.Et cela, malgré une interdiction aux moins de 16 ans, au tout début de son exploitation.


Une franchise lucrative ?


Le carton de SCREAM donne naissance à nouvelle vague de Slasher ou plutôt des Scream Like. Reprenant les mêmes ficelles que leur aîné (acteurs de séries TV, twist final…) qui va du très bon (Souviens -toi…l’été dernier) au très moyen (Urban Legend), et redonnant un coup de jeune aux anciennes sagas (Halloween 20 après, La Fiancée de Chucky). Encore une fois, la recette s’épuisera pourtant très vite. Effet, Souviens -toi…l’été dernier 2, Urban Legend 2 ou encore Halloween Resurrection, sont de véritables échecs au box-office. Seuls les Scream 2 et Scream 3 s’en sortent avec les honneurs malgré une une baisse de qualité pour le 3e volet.


Toutefois, SCREAM reviendra avec un quatrième volet. Malgré un scénario bien écrit, le succès n’est pas au rendez-vous. Cependant, la franchise n’est pas morte puisque MTV a diffusé durant tout l’été la série SCREAM.


En tout cas si vous n’avez pas encore vu SCREAM, je vous le conseille vraiment et même s’il a vieilli, il est toutefois rare de voir un slasher de cette qualité-ci.

Thomas_Magnum
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Ma Cinémathèque et Les meilleurs films d'horreur

Créée

le 6 nov. 2017

Critique lue 472 fois

1 j'aime

Le Jaz

Écrit par

Critique lue 472 fois

1

D'autres avis sur Scream

Scream
Lehane
9

Don't kill me, I wanna be in the sequel !

Le hic avec Scary Movie, c'est qu'en parodiant Scream, il parodie une parodie ce qui, forcément, conjure vers une caricature grotesque et grasse d'un genre qu'avait déjà fait renaître Wes Craven en...

le 19 juin 2014

73 j'aime

13

Scream
Sergent_Pepper
7

In the fame of the slasher.

20 ans après sa sortie, Scream reste un jalon assez subtil du cinéma d’épouvante, et plus particulièrement du slasher. Alors que le genre est en déshérence et que l’un de ses pères, Wes Craven, tente...

le 26 nov. 2016

59 j'aime

1

Scream
Gand-Alf
8

La ville qui craignait le crépuscule.

En état de mort cérébrale à la fin des années 80 suite à une surabondance de productions de plus en plus navrantes et à un manque d'intérêt d'un public privilégiant une horreur plus "mainstream" (les...

le 25 oct. 2015

55 j'aime

6

Du même critique

Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Thomas_Magnum
9

ETERNAL SUNSHINE Of The Spotless Mind – Amour et Amnésie

Eternal Sunshine Of The Spotless Mind – Le film de la Saint-Valentin Il est vrai que lorsque vous parlez de films romantiques dans une conversation, vous citez immédiatement N’oublie Jamais, Titanic,...

le 6 nov. 2017

4 j'aime

1

Grâce à Dieu
Thomas_Magnum
9

Délivre-nous du mal...

Grâce à Dieu est un très beau film, percutant, dur et poignant, et ne se laisse jamais tomber dans le piège du pathos. Nous suivons pendant 2h la naissance de la libération de la parole. Une parole...

le 20 févr. 2019

3 j'aime

2

Bohemian Rhapsody
Thomas_Magnum
7

The Show Must Go On !

Outre le fait que le film soit un gentil biopic, romancé et s’arrangeant avec certaines vérités, Bohemian Rhapsody n’est pas un navet. Les comédiens ainsi que les chansons anthologiques de Queen...

le 13 nov. 2018

1 j'aime