Avec comme films de chevet, “Alien” de Sir Scott et surtout “The Thing” de Big John, l’Irlandaise Neasa Hardiman embarque le spectateur dans un huis clos fantastique. Ici, point de vaisseau spatial, point de base scientifique en plein Antarctique, non, comme son titre l’indique, “Sea Fever”- un titre qui sent bon le plancton - déroule son récit en plein océan Atlantique, à bord du Niamh Cinn-Oir - un nom empreint de souvenirs pour les propriétaires du navire - un vieux chalutier de pêche. A la barre de ce suspense parano au relent horrifique, on retrouve les vétérans Dougray Scott (“Mission impossible 2”) et Connie Nielsen (“Basic”), qui apporteront la petite touche de crédibilité : “acteurs connus et expérience”, pour la new génération présente dans le film à commencer par Hermione Corfield (“Xxx : Return of Xander Cage”), qui joue la taiseuse biologiste Siobhán. La jeune femme rejoint - à contre coeur pour une semaine en mer - l’équipage du niamh Cinn-Oir pour des expériences biologiques en vue de sa thèse de fin d’études. Timide, mais surtout Misanthrope, la jeune scientifique est laissée à l’écart par le reste de l’équipage. Naviguant illégalement dans la zone d’exclusion, le navire se retrouve bientôt stoppé par une forme de vie inconnue qui l’enserre, l’immobilisant loin des routes maritimes. Alors qu’une mystérieuse infection se répand à bord, Siobhán - future épidémiologiste - va devoir sortir de son isolement avant que le parasite face des ravages. Pourvu d’un parterre de comédiens attachants - mention spéciale aux hommes d’équipage, Omid (Ardalan Esmaili) et sudi (Elie Bouakaze) - que l’on ne veut pas voir souffrir, “Sea Fever” délaye son suspense à la Carpenter.
Les fans de “The Thing” vont être aux anges de revoir un pan entier du film de Big John - à savoir le test sanguin, revisité.
En conclusion, l’irlandaise Neasa Hardiman, a dans ses filets, de solides références, on s’en est bien rendu compte - celles-ci ne sont pas forcément bénéfiques, mais la réalisatrice a su coupler son suspense plutôt efficace - mais trop référencé (avis perso), avec une réflexion sur la responsabilite de chacun face à une épidémie, en plein épisode de Coronavirus, c’est plutôt bien venu !!