Une petite équipe d'ouvriers à la recherche de pétrole découvre des créatures lumineuses au fond de l'océan.
Les premières minutes affichent des scories qui resteront celles du film dans sa totalité : 3D très présente, montage inégal et personnages superficiels... deux d'entre eux, le "simplet" et le faiblard, sont carrément surréalistes sur une plate-forme pétrolière ! Donc on grince des dents, on se trémousse sur son fauteuil, on se demande si le film va valoir le coup d'oeil.
Heureusement tout prend vie à l'apparition du monstre ! La créature s'empare du film, le transcende, et l'affrontement contre elle rend soudainement les protagonistes touchants, donne un sens à tel ou tel détail de topographie ; en ce sens le film est extrêmement bien construit, le terrain a été préparé pour ce combat et ça se sent. Combat qui s'étendra presque sans interruption, jusqu'à un final radical où notre héroïne emploie tous les moyens pour venir à bout de l'ennemi.
À mi-chemin entre Relic et Un Cri dans l'Océan, un vrai film de monstre, parfois foireux, parfois heureux, plus soigné qu'il n'y paraît, maladroit, attachant.