Après un "A la recherche du bonheur" plutôt réussi, Gabriele Muccino se loupe avec ce "Sept vies" bien terne. Hormis des maladresses de mise en scène que l'on pourrait pardonner dans l'absolu pardonner, c'est l'ensemble même de l'oeuvre qui semble maladroite, emprunté, ratant à peu près tout ce qu'elle entreprend. On aimerait ainsi être ému, bouleversé (on peut toujours rêver) par ce qui se passe devant nos yeux. Hélas, tout ceci est quelque peu au rabais et amené bien peu subtilement. Le rythme se fait lui quasiment anémique à certains moments, notamment dans la relation entre Will Smith et Rosario Dawson, certaines scènes se faisant même interminables.
Cela écrit, le duo n'a lui en revanche rien à se reprocher tant les deux acteurs rivalisent de charme, et notamment cette dernière qui est décidément une des révélations de ces dernières années. On pourra également toujours reconnaître ce petit savoir-faire Hollywoodien permettant à l'ensemble de ne pas être totalement insoutenable, d'autant plus que la fin ne laisse pas non plus indifférent... Mais ces qualités étant systématiquement au rabais, le film n'en demeure pas moins une sorte de choucroute informe, assez peu alléchante et tout de même fort indigeste. A éviter.