Shadows in the palace (2007) - 궁녀 /118 min
Réalisatrice : Kim Mee-jeong - 김 미정
Actrices principales : Park Jin-hee -박진희 ; Yoon Se-ah - 윤세아 ; Seo Yeong-hee - 서영희 ; Im Jeong-eun - 임정은.
Mot-clefs : Corée ; Thriller ; Historique ; Horreur
Le pitch :
À la cour royale, la servante d’une concubine est retrouvée pendue dans sa chambre. Alors que les dames du palais annoncent un suicide, l’infirmière du palais est certaine qu’il s’agit d’un meurtre et se lance à la recherche de l'assassin. Son enquête va faire resurgir des intrigues qu’il n’aurait pas fallu déterrer…
Premières impressions :
Shadows in the Palace est un film à mi-chemin entre le conte et le film d'horreur. L'action se déroule à l'époque des rois coréens de Joseon (1392-1897). Plus précisément, il nous plonge au sein des Gungnyeo (궁녀), des palais de femmes au service de la cour royale. Concubines, médecins, infirmières, cuisinières, servantes, ces femmes devaient se dévouer corps et âmes au bon fonctionnement du palais et aucune ne devait avoir la moindre histoire d'amour. Il leur était même interdit de sortir du palais auquel elles étaient assignées. Gare à celle que l'on attrapait au lit avec un amant.
Si le film débute par la découverte du "suicide" de l'une des servantes qui laisse augurer les meilleures intrigues de cour, il se transforme rapidement en un joyeux catalogue de tortures diverses et variées qui rendraient fou de joie n'importe quel dictateur en mal d'exotisme. Si comme moi, vous n'êtes pas de grands adeptes de la souffrance, il est probable que le gore de ces scènes vous fassent détourner les yeux. En la matière, je le confesse, j'ai le courage d'un petit garçon de quatre ans, encore plus lorsqu'il s'agit de jeunes femmes torturées. Nan franchement, les ongles, c'est dégueu...
Autre point de complication, les filles se ressemblent et ont toutes la même tenue, uniforme local oblige. Résultat, j'ai eu un mal fou à différencier les servantes de la reine, de celles de la première concubine, quand je n'avais pas du mal à les différencier tout court. Je me demande si les coréens ont le même problème. Sans compter que le film entremêle trois histoires similaires, à grand coup de flash-back inopinés. Résultat, bien qu'ayant rapidement compris le fin mot de l'histoire, j'ai eu un mal fou à comprendre les actions. Bien entendu, ceci est volontairement fait pour perdre le spectateur, pour qu'il se sente envahi par l'horreur de la situation de ces femmes. La réalisation et le jeu sont d'ailleurs très corrects.
Pour résumer, Shadows in the palace présente une histoire assez complexe, plutôt bien ficelée, qui a le mérite de proposer une superbe photographie. Si les films d'époques sont votre truc et que vous n'avez pas trop peur des scènes un poil difficiles à regarder, voilà un film fait pour vous !