Ça y est, la saga Sharknado s'attaque à Star Wars... mais pas que. Évidemment, on repère dès l'affiche que l'envie artistique (on transpire à l'idée d'avoir écrit "artistique" pour Sharknado...) est de citer des films. Et on y va franco dans la citation : Star Wars (évidemment... à grands renforts de "May the force be with you", et autres sabres lasers), Christine (le nom de la voiture rouge), Terminator (la cyborg qui dit "I'll be back" avec ce long regard qui cherche à savoir si vous avez bien la réf...), Evil Dead (si vous n'aviez pas vu que l'affiche pompe aussi sur celle d'Evil Dead 3...), etc... Mais le film existe-t-il par lui-même ? Difficile à dire. Il y a bien quelques fulgurances qui le rendent plus digeste que certains des opus précédents (on voit bien plus David Hasselhoff, qui s'amuse bien, il y a beaucoup de tornades, qui attaquent des trains, des casinos, etc... Et même une pelote de laine géante qui roule avec des requins qui dépassent des fils...), mais impossible de ne pas repenser à cette fin dégoulinante de mauvais effets spéciaux (le gamin dans la rivière, le robot qui se bat, le requin géant... Tout pique les yeux), aux doublages complètement bourrés (en VO déjà, les appels à l'aide du gamin dans sa barrique nous faisaient pleurer de rire, et le basculement en VF a été fatal : concrètement, c'est un adulte de 40 piges qui se moque ouvertement du gosse, et cela rend la scène ubuesque. Par pitié, prenez la VF, rien que pour les doublages du gamin), et au final "matriochka-requins" qui est une facilité scénaristique pour s'assurer de revenir pour plusieurs opus... Que la force soit avec nous, pour affronter les suites.