Kubrick sait tout faire. Du film drame historique au thriller fantastique, il maitrise les genres et prend plaisir à manipuler et réinterpréter ses classiques.
Ici, The Shining est qualifié de film fantastique, pourtant le fond est bien centré sur un drame familial dont les antécédents de violence se dévoilent au fur et à mesure. Le père Nicholson interprète avec brillo le gardien alcolo psychopathe et sadique à souhait, tandis que Shelley Duvall, incarne à la perfection la femme au bord de la crise de nerf tantôt femme soumise tantôt mère incomprise. Quand au petit Danny, il parle à son petit doigt Tony, voit des petites filles mortes et a des prémonitions.
Shining est assurément le plus marquant des films fantastiques grâce à ses interprètes, son esthétisme et son montage efficace.
Les jumelles font toujours froid dans le dos et Lloyd est toujours là pour nous servir! Que demander de plus?!
Petit + : la séquence du début (plan hélico sur la voiture traversant les routes sinueuses et les montagnes) fait partie d'une longue séquence coupée et utilisée par Ridley Scott pour la fin de Blade Runner.
Petit - : la version longue (+environ 24 mins) inédite a été diffusé sur TMC il y a quelques mois et reste unique en France ce qui est dommage, car les scènes valent vraiment le coup, notamment lorsque Wendy (Shelley Duvall) apporte le petit déjeuner à son mari --> le parcours est fait comme un écho au parcours de Danny en tricycle.
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