Oh, tiens j’ai la braguette ouverte !
Oui ce petit souci quotidien m’a plus intéressé que le film en question. Passé la bonne surprise des visuels très réussis qui sont complètement conformes aux tableaux d’Edward Hooper, je me suis penchée (au sens premier du terme) sur ce problème technique.
Ce film, d’un ennui abyssal ne m’a pas laissé d’autre choix. Le format « courts métrage » n’est pas une mauvaise idée en soi mais alors grand dieu qu’est-ce que c’est leeeeeent. Le monologue est pédant, élitiste et finalement on ne comprend pas grand-chose. Le réalisateur ne s’arrête que sur la dimension froide de l’œuvre d’Hooper nous livrant un film clinique. Aucun sentiment ne ressort, les relations avec Steeve nous laissent dans un malaise profond et fini tout simplement par nous mettre en touche. D’où la braguette et mes multiples contorsions pour essayer de la fermer sans gêner mes voisins de derrière.
Ma frustration a atteint son maximum lors du générique de fin. Je m’attendais, et j’espérais, voir les fameux 13 tableaux sélectionnés pour ce film. Rien. Juste les titres.
Alors oui l’idée est bonne. Partir de tableaux pour imaginer l’histoire. Peter Webber avec « La jeune fille à la perle » signe un très beau et très bon film. Mais Gustav Deutsch se vautre.