Fou d'élevage
Véritable uppercut aux noir et blanc fantastiques, Shock corridor remue sans ménagement une société américaine dont les travers sont disséqués par un Samuel Fuller remonté qui ne mâche pas ses mots...
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le 9 avr. 2015
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Non, écoutez Sam, lâchez cette métaphore, lâchez cette métaphore ou elle va... BAAAAAAAAAM !
Putain y'en a partout !
Oui mais aussi, a-t-on idée de faire des films aussi caricaturaux, grotesques et cousus de fil blanc ? Je pense que la petite amie du héros a déjà vu le film, d'ailleurs (la pauvre !) parce que dès le début elle prévient tout le monde que ça se terminera mal. Si les mecs l'avaient écoutée, on n'aurait pas eu à se taper ce ramassis de clichés (oui alors les fous regardent dans le vide, marchent au ralenti, bavent, et rigolent - quant aux folles, elles sont nymphomanes, c'est tout) à peine digne d'un (très) mauvais épisode de la 4eme Dimension.
La pire idée étant encore de vouloir faire des trois témoins du meurtre sur lequel enquête le journaliste (qui ressemble à Roger Moore, c'est troublant) les victimes des trois pires tares qui menacent les USA (ah ben oui, quand je vous disais qu'on faisait pas dans la dentelle côté métaphore) : le communisme (bouhhhh c'est mal !), le racisme, et la bombe atomique (qui pourrait bien avoir été inventé par un communiste raciste, dis-donc !). Affligeant.
Créée
le 9 juin 2011
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